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Nouveauté (8)

Exploitation pétrolière et gazière : l’Etat, le grand perdant !

Le Sénégal, outre les taxes, les redevances, les impôts sur les sociétés et les impôts

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Le Sénégal, outre les taxes, les redevances, les impôts sur les sociétés et les impôts sur le revenu des salariés ne bénéficie que de 10% du cost oil et 25% du profit oil ou benefit oil ou recettes pétrolières perçus après la vente du pétrole brut. Ce qui constitue une atteinte à l’intérêt national en ce sens que « le pétrole et le gaz se trouvent sur le sol sénégalais et appartiennent au peuple sénégalais », déplore l’avocat au barreau de Dakar, Maitre Henri Valentin Blaise Gomis, par ailleurs spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières. Non sans manquer de préciser que même si les dispositions du Code pétrolier de 2019 sont d’application immédiate pour toutes les activités pétrolières et gazières sur l’étendue du territoire national, il n’en est pas moins singulier de constater qu’aucun nouveau contrat n’a été conclu depuis l’avènement de ce code.

Le débat sur la gouvernance des ressources pétrolières et gazières est loin de s’estomper. Cette fois, c’est l’un des deux spécialistes en la matière au Sénégal, en l’occurrence Me Henri Valentin Blaise Gomis, avocat à la Cour et par ailleurs 1er secrétaire de conférence, titulaire d’un master 2 en management de l’énergie et des ressources pétrolières entre autres qui, après avoir analysé la part contractuelle du contractant et celle de Petrosen dans les différents blocs attribués, fait constater que celle de Petrosen dans tous les blocs en activité est de « 10% ». Au nombre de ces blocs : Diender; Djiffère offshore; Cayar offshore profond; Saint-Louis offshore profond; Cayar offshore shallow; Rufisque offshore profond; Zone ultra profond (Udo); Saint-Louis offshore shollow; Rufisque offshore; Sangomar offshore; Sangomar offshore profond. Et d’évoquer dans la foulée l’ouvrage de l’opposant Ousmane Sonko intitulé « Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’une spoliation » et dans lequel celui-ci déplorait en son temps le faible pourcentage détenu par le Sénégal sur les contrats des ressources pétrolières et gazières. Aussi avait-il dit : Malheureusement, nous ne détenons que 10% sur ces ressources pétrolières et gazières ». Un chiffre  que l’Itie avait  récusé en soutenant qu’ : « En aucun cas, dans les contrats pétroliers en vigueur, le Sénégal ne cède 90 % des revenus pétroliers aux compagnies internationales pour ne garder que 10 % ».

 Pour Me Gomis, la réalité des choses montre à suffisance « les contrevérités portant sur la part du contractant et de Petrosen dans tous les Contrats de recherche et de partage de production (Crpp). A l’en croire, « des soi-disant techniciens pétroliers soutiennent, qu’en regroupant les parts issues du profit pétrolier (profit oil) et des différents impôts et taxes, additionnées à celles de Petrosen (qui est une société étatique), l’État sénégalais peut engranger entre 50 % à 60 % des revenus pétroliers, selon plusieurs experts interrogés par Africa Check ».

Partant du raisonnement de Petrosen, il observe que les revenus de l’État dans les contrats de recherche et de partage de production proviennent de trois sources, à savoir la part de la société nationale Petrosen (10 % portés en phase d’exploration et jusqu’à 18 % à 20 % en phase de développement et production) ; la part de l’État sur le profit pétrolier (revenus après déduction des investissements c’est-à-dire du cost oil ou coûts pétroliers) qui dépend du niveau de production journalière (article 22 des contrats) ; et les différents impôts, les redevances, les loyers superficiaires et taxes.

ET Me Gomis d’apporter des clarifications sur la notion de « participation ». Selon en effet l’Itie, la participation de Petrosen aux opérations pétrolières dans les contrats en cours de validité, notamment ceux régissant les blocs dans lesquels des hydrocarbures ont été découverts (Saint-Louis Offshore profond, Cayar Offshore Profond et Rufisque Offshore Sangomar Offshore Sangomar Offshore Profond) est tirée de l’article 24 des Crpp.  Or, l’article 24 desdits contrats indique que « la participation de Petrosen de 10% lui confère tous les droits et obligations du contrat en phase de recherche, sans pour autant entrainer pour la société pétrolière nationale, de participation aux dépenses et charges encourues par les entités qui ont contracté avec l’Etat », tient-il à souligner. La quote-part de Petrosen pour les engagements de travaux et les frais liés au Contrat est en effet supportée par les autres entités constituant le contractant. C’est la raison pour laquelle on parle de participation « portée » par Petrosen en phase de recherche, car elle ne débourse aucun franc. Me Henri Valentin Balaise Gomis de préciser qu’en phase de recherche, « Petrosen ne débourse aucun franc ». Mais, en cas de découverte, d’exploitation et de développement du pétrole et du gaz, l’article 24 sus-évoqué stipule que lors de l’entrée en vigueur de l’autorisation d’exploitation relative à un périmètre d’exploitation, Petrosen a l’option d’accroitre sa participation (sa contribution ou ses dépenses) aux risques et aux résultats des opérations pétrolières dans ledit périmètre d’exploitation. Ainsi, conformément aux dispositions des contrats régissant respectivement les blocs de Sangomar et de Saint-Louis, Petrosen a porté sa participation à 18% dans Sangomar et à 20% pour le gisement de gaz naturel de Grand Tortue/Ahmeyin (Gta). Cela signifie que « Petrosen participera à hauteur de ces pourcentages dans les coûts de développement de ces deux projets, et se fera rembourser les coûts pétroliers (Cost oil) qu’elle a engagés avec ces mêmes proratas (18 et 20%) dans la limite fixée pour la part allouée aux coûts à défalquer des revenus », déduit Me Henri Valentin B. Gomis.  A l’en croire, si la participation n’était pas définie dans la loi pétrolière de 1998 mais plutôt dans les contrats, la nouvelle loi 2019-03 du 1er février 2019 dispose en son article 9 que dans le cas d’un contrat pétrolier, « les parts de la société pétrolière nationale sont ainsi fixées: « au minimum 10 %, portés par les autres cotitulaires du titre minier d’hydrocarbures, en phases d’exploration et de développement, y compris les redéveloppements ; et l’option d’accroitre cette participation jusqu’à 20 % supplémentaires en phases de développement et d’exploitation non portés par les autres cotitulaires du titre minier d’hydrocarbures ».

Erreur sur le profit pétrolier avancé par l’Etat   

Ainsi, Petrosen et les privés nationaux pourront s’arroger jusqu’à 30% de parts dans les périmètres d’exploitation qui seraient régis par le Code pétrolier de 2019.  Or, selon Me Gomis, « le bluff c’est que cette démonstration est fausse, car tous les contrats ont été signés sous l’égide du Code pétrolier de 1998 ». L’article 9 du code pétrolier de 2019 ne s’applique pas à ces contrats déjà signés et approuvés par décret. Cette disposition ne s’appliquera qu’aux nouveaux contrats qui seront signés et approuvés après l’entrée en vigueur du code de 2019. Tel n’est pas encore le cas aujourd’hui.

En vérité, observe-t-on,  la part que porte Petrosen pour l’Etat qui est de 10% dans le cost oil représente également la participation de Petrosen aux activités d’exploration, d’exploitation et de développement. Cela veut dire que l’Etat dans ces différentes activités doit participer aux coûts pétroliers notamment à l’investissement au prorata de 10% comme défini à l’article 24 des Cppr intitulé « Participation de Petrosen ». Mais avant de percevoir les 10% des coûts pétroliers, également appelé coûts techniques, « Petrosen devra préalablement contribuer au financement de l’exploitation et du développement. Ce qui veut dire que la part de Petrosen est égale à sa participation aux coûts pétroliers. Autrement dit, c’est le recouvrement de son investissement aux activités de développement.

C’est pourquoi l’article 24 stipule que « Petrosen possède dans la zone contractuelle une part d’intérêts indivis de 10% qui lui confère dans la proportion de sa participation tous les droits et obligations », a-t-il expliqué.

Et de relever que par cohérence, il aurait fallu dire que « le profit pétrolier de l’Etat (profit oil) est lié au recouvrement des investissements pétroliers (coûts pétroliers) et au partage de la production après la vente ».

Se voulant explicite, Me Gomis convoque l’article 22 qui stipule que « le contractant aura droit de recevoir, chaque année civile, en vue du recouvrement de ses coûts pétroliers, une partie maximale de 75% de la production totale commerciale pour le pétrole brut et le gaz naturel ».

25% seulement de bénéfice après-vente 

Ce qui induit que la part de l’Etat serait de 25% du bénéfice pétrolier après la vente du produit pétrolier.  Donc si on additionne la part de Petrosen (10% du cost oil) et la part de l’Etat du profit oil (25%), le Sénégal se retrouve mathématiquement avec 35% de revenus pétroliers. Au fait, les parts d’intérêts servent à déterminer uniquement le pourcentage de participation aux investissements des opérations pétrolières. Petrosen dispose de10% mais elle est dispensée par le Crpp de participer aux frais des opérations pétrolières. Cette part d’intérêt « à mon avis est différent du partage de profit oil après affectation de 75 % de la production au remboursement des cost oil dont les modalités de partage sont fixées par le contrat pétrolier », tient à préciser Me Gomis.

Pour lui : « Les redevances, les loyers superficiaires et taxes sont des revenus non pétroliers ». C’est-à-dire qu’ils ne sont pas directement tirés de la production pétrolière. D’où, il faut faire la distinction entre les revenus pétroliers et les revenus non pétroliers.

Les revenus pétroliers sont les coûts d’investissement du contractant et de Petrosen (participation = part) et le bénéfice pétrolier issu de la vente du pétrole et du gaz réparti entre le contractant et l’Etat du Sénégal (profit oil).

Par contre, les revenus non pétroliers sont les taxes, les redevances, les impôts sur les revenus des salariés et sur la société (25%) et les loyers superficiaires d’occupation d’un périmètre attribué par le Ministère du Pétrole et des énergies (Mpe). Le spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières de préciser que les revenus non pétroliers sont régis par les articles 23 des Crpp intitulé « Régime Fiscal ». Mieux, poursuit-il : « Le code de 2019 non encore applicable aux contrats en question prévoit le ‘’bonus’’ de signature ».

Quand l’Etat vend le faux !

Selon Petrosen, les revenus de l’État pourraient représenter jusqu’à 52 % (Sangomar) et 64 % (Gta) et elle a la possibilité d’augmenter sa part jusqu’à 20 %. Suivant elle, elle a toujours aussi au moment du partage des revenus entre l’État et les compagnies pétrolières, 10 % ou plus, si elle avait augmenté sa part bien sûr, comme le lui permet le Code pétrolier. Sauf que « le code de 1998 ne prévoit pas d’augmentation mais plutôt le code de 2019 », démonte Henri Valentin B. Gomis A l’en croire, les contrats dont il s’agit sont approuvés sous l’égide du code de 1998 par le Président Macky Sall après son accession au pouvoir en 2012. « Ces arguments sont plutôt des fourberies pour défendre l’indéfendable », a-t-il étalé en bloc.

L’Etat crédite ses contractants pour assurer sa participation aux investissements pétroliers

Pour assurer sa part de participation aux investissements pétroliers, Petrosen qui porte la participation et la part de l’Etat du Sénégal aux investissements pétroliers a été obligée de s’endetter auprès des contractants. Précisons que la part du Sénégal augmente en fonction du volume de la production. Autrement dit ; s’il est croissant c’est-à-dire s’il atteint la production journalière supérieure à 120.000 barils ou équivalent gaz, le Sénégal pourra avoir jusqu’à 58% contre 42% pour les sociétés pétrolières étrangères. Mais, il est à se demander quelle compagnie pétrolière va augmenter son volume d’investissement financier dans le but d’accroitre son volume de production, et ensuite s’attendre à un faible bénéfice du profit oil. En d’autres termes, on demande à la compagnie pétrolière de financer plus pour gagner moins. Pour un esprit averti, « il est clair que la compagnie pétrolière ne le fera absolument pas », relève pour finir le spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières.

Par Jean Pierre MALOU Sud Quotidien

Source : https://www.sudquotidien.sn/exploitation-petroliere-et-gaziere-letat-le-grand-perdant/

Préparer l’ère gazière et pétrolière au Sénégal : La contribution des conseillers en gestion

L’avènement de l’industrie pétrolière et gazière au Sénégal représente une opportunité majeure pour la croissance

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L’avènement de l’industrie pétrolière et gazière au Sénégal représente une opportunité majeure pour la croissance économique du pays. Cependant, il comporte également des défis significatifs en termes de gestion des ressources, de protection de l’environnement et de maximisation des retombées pour la population. Les conseillers en gestion (Consultants et Experts) peuvent jouer un rôle essentiel dans la préparation de cette nouvelle ère pétrolière et gazière.

Gestion Stratégique : Les conseillers en gestion peuvent aider les entreprises pétrolières et gazières à élaborer des stratégies efficaces pour maximiser les avantages économiques tout en minimisant les risques environnementaux et sociaux. Ils peuvent également aider le gouvernement sénégalais à affiner et actualiser sa stratégie nationale pour le secteur.

Gestion des Ressources Humaines : La formation et le développement des compétences des travailleurs locaux sont cruciaux pour garantir que les avantages de l’industrie pétrolière et gazière profitent à la population sénégalaise. Les conseillers en gestion peuvent aider à concevoir des programmes de formation et de développement des talents.

Gestion de Projet : Les projets pétroliers et gaziers sont complexes et nécessitent une gestion rigoureuse pour respecter les échéances et les budgets. Les conseillers en gestion peuvent offrir leur expertise en gestion de projet pour garantir une mise en œuvre efficace.

Gestion des Parties Prenantes : Les conseillers en gestion peuvent faciliter la communication et la collaboration entre les entreprises, le gouvernement, les communautés locales et les ONG pour résoudre les problèmes liés à l’industrie pétrolière et gazière et assurer une acceptation sociale.

Gestion de la Responsabilité Sociale et Environnementale : L’industrie pétrolière et gazière a des implications environnementales et sociales importantes. Les conseillers en gestion peuvent aider à élaborer des politiques et des pratiques de responsabilité sociale et environnementale robustes.

Gestion Financière : Les conseillers en gestion peuvent contribuer à la gestion financière des revenus pétroliers et gaziers, en veillant à ce qu’ils soient gérés de manière transparente et efficace pour le bénéfice de la population.

Gestion des Risques : L’industrie pétrolière et gazière comporte des risques importants. Les conseillers en gestion peuvent aider à identifier, évaluer et gérer ces risques de manière proactive.

Gestion de la Technologie : Les avancées technologiques sont essentielles pour l’efficacité de l’industrie. Les conseillers en gestion peuvent aider à intégrer et à gérer ces technologies.

Gestion de l’Innovation : L’innovation est cruciale pour rester compétitif dans l’industrie pétrolière et gazière. Les conseillers en gestion peuvent encourager l’innovation dans les processus, les produits et les services.

Gestion de la Conformité Réglementaire : Les conseillers en gestion peuvent aider les entreprises à respecter les lois et réglementations locales et internationales, assurant ainsi une exploitation responsable.

En conclusion, les conseillers en gestion ont un rôle vital à jouer dans la préparation de l’ère pétrolière et gazière au Sénégal. Leur connaissance du contexte local, de la culture et des hommes et  leur expertise peuvent contribuer à maximiser les avantages économiques, sociaux et environnementaux tout en minimisant les risques associés à cette industrie stratégique.

Babacar Ndiaye
Expert Comptable et Financier
Business Development Consultant
Project Management Professional
Associé Gérant YMF Audit & Advisory.

Pétrole Sénégal

Le Directeur des hydrocarbures fixe les enjeux économiques de l’exploitation pétrolière et gazière Ce mardi

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Le Directeur des hydrocarbures fixe les enjeux économiques de l’exploitation pétrolière et gazière Ce mardi 20 juin 2023 le Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) a organisé sa 1ère matinée des médias 2023 suivi de la cérémonie de remise des attestations de la formation de journaliste sur les aspects de défense et de sécurité. Le Thèmes de cette rencontre est : « exploitation des hydrocarbures au Sénégal : enjeux économiques et sécuritaires ». Dans son discours de bienvenue le Général de brigade Jean DIEME, Directeur Général du CHEDS a remercié tous les acteurs présents à cette cérémonie particulièrement le ministère du Pétrole et des Energies et la Marine Nationale. Selon lui « cette rencontre est un moment de dialogue et de partenariat entre les médias et Forces de défense et de sécurité » il ajoute aussi que cet exercice permet une appropriation par les journalistes des questions liées à la sécurité du pays ». Après ce mot d’ouverture, des communications ont été faites sur les enjeux économiques de l’exploitation pétrolière et gazière par le Directeur des Hydrocarbures M. Pape Samba BA et sur les aspects sécuritaires par le Commandant de Vaisseau Karim M. MARA de la Marine nationale.


Pour le Directeur des hydrocarbures c’est une bonne initiative d’avoir associé le Ministère du Pétrole et des Energies pour faire l’état des lieux sur l’avancement des projet pétroliers et gaziers, leurs enjeux économiques et rôle central des forces de défenses et de sécurité pour la surveillance des plateformes. Il a rassuré le public du fait que le gouvernement du Sénégal a anticipé sur le cadre légal pour encadrer l’exploitation des ressources. Il a cité entre autres la constitutionnalisation de l’appartenance des ressources au peuple, la création du COS PETROGAZ, la loi sur le contenu local et la loi de répartition des revenus. M BA a ensuite présenté les opportunités avec le changement stratégique de paradigme pour notre économie avec une diversification en vue, une baisse du coût de l’énergie grâce à la mise en œuvre de la stratégie gas to power ce qui devrait aussi favoriser une compétitive industrielle. Les secteurs comme celui de l’agriculture seront également boostés grâce à la production d’engrais et d’urée. Pour le Commandant de Vaisseau « la Marine nationale constitue le bras opérationnel de l’action du gouvernement en mer ». Le rôle de la Marine nationale est de prévenir les risques liés aux attaques de navires de soutien, aux piratages et aux sabotages de plateforme ou de terrorisme Pour clôturer cette cérémonie, le CHEDS a procédé à la remise des attestions aux auditeurs de la formation.

Energies renouvelables financement projets

Les acteurs sensibilisés sur les modèles économiques et financiers Dans le cadre de la sensibilisation

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Les acteurs sensibilisés sur les modèles économiques et financiers
Dans le cadre de la sensibilisation sur le financement des projets à usage productifs des énergies renouvelables, l’Agence Nationale pour la promotion des Energies Renouvelables (ANER) en partenariat avec le programme GBE (Grüne Bürgerenergie Sénégal Energie verte pour les citoyens d’Afrique) qui est une initiative du ministère allemand de la coopération a organisé un atelier de trois jours du 18 au 20 juillet 2023 à l’hôtel Palm Beach de Saly. L’atelier s’est tenu sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère du Pétrole et des Energies, M. Cheikh Niane.
Le Directeur Général de l’Aner, M. Tamsir NDIAYE, la Directrice du Bureau de Mise à Niveau (BMN), Mme Fatou Dyana BA et la Directrice Résidente pays de la GIZ, Mme Ulrike EBELING ont pris part à la rencontre ainsi que les institutions de microfinance, les banques et autres investisseurs nationaux et internationaux.
Dans son mot de bienvenue, la Directrice adjointe du sous cluster « accès à l’Energie/Endev », Mme Mireille EHEMBA a fait le bilan des réalisations du GBE qui doit prendre fin en septembre 2023.
Prenant la parole le Secrétaire Général à tout d’abord magnifié la collaboration franche et fructueuse entre la coopération allemande et les agences d’exécution placées sous la tutelle du Ministère du Pétrole et des énergies. Et M. NIANE de préciser que « celle-ci s’inscrit en droite ligne de la stratégie gouvernementale qui promeut des partenariats institutionnels dynamiques ».
La Politique de développement économique et social du Sénégal, portée par le Plan Sénégal Emergent (PSE), réitère l’accès à une énergie durable, de qualité et abordable comme préalable nécessaire à l’atteinte des objectifs d’émergence.
Selon lui, « les énergies renouvelables constituent un important levier de développement socio-économique, et leur utilisation productive est vectrice de création d’emploi, un des défis majeurs du Gouvernement ».

Pétrole Sénégal

C’est la raison pour laquelle il se réjouit de la signature à Paris du JETP qui permettra ainsi au Sénégal de promouvoir les énergies renouvelables et de stimuler une croissance économique durable tout en préservant l’environnement. Ainsi « le Sénégal va compter sur un soutien financier et technologique pour développer des infrastructures énergétiques propres et durables », ajoute-t-il.
M. Cheikh Niane a rappelé aussi « L’engagement du Gouvernement à faciliter l’accès à ces technologies se matérialise par plusieurs mesures telles que l’adoption de l’arrêté interministériel en date du 28 Mai 2020, portant exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur des équipements entrant dans la production d’énergie renouvelable, et la mise en œuvre du projet de renforcement des infrastructures qualité ».

Il a par ailleurs tenu à réitérer les remerciements du Gouvernement du Sénégal à l’endroit de la République Fédérale d’Allemagne pour la constante coopération avant d’adresser ces « chaleureux encouragements à l’Agence Nationale pour les Energies Renouvelables et souhaiter à tous les participants, des échanges féconds et porteurs de résultats au bénéfice des populations ».

FPSO Léopold Sédar Senghor

Des techniciens du ministère du pétrole et des énergies se sont rendus à Singapour pour

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Des techniciens du ministère du pétrole et des énergies se sont rendus à Singapour pour une visite de suivi du chantier du FPSO Leopold Sédar SENGHOR du projet Sangomar. La délégation conduite par le secrétaire général du ministère Cheikh NIANE comprend entre autres le Directeur des hydrocarbures Papa Samba BA, le directeur général de petrosen Holding Adama DIALLO, le directeur général de Petrosen Exploration et Production Thierno Seydou LY et plusieurs autres ingénieurs du département.
Ce FPSO, véritable monstre des mers, mouillera bientôt au large du Sénégal. Avec 372 m de long, 58 m de large, ce navire de production, de stockage et de déchargement du pétrole conçu pour le projet Sangomar, culmine à 139 m de hauteur. Présentement sur le chantier naval de Keppel à Singapour, le LSS offre l’image d’une ruche d’abeille. Plus de 1000 ouvriers y travaillent quotidiennement. Les travaux de constructions ont démarré en Chine mais l’opérateur a finalement préféré transférer le chantier à Singapour en raison des restrictions qui étaient liées à la Covid en Chine. Aujourd’hui, il est réalisé à plus de 90% et est attendu dans les eaux sénégalaises en février prochain pour un démarrage de la production en juin selon Woodside.

Pétrole Sénégal

Récemment l’opérateur Woodeside avait annoncé quelques difficultés techniques sur le chantier. Des difficultés maintenant maitrisées. En fait pendant la phase test de certains équipements, des problèmes d’alignement au niveau de la tuyauterie ont été détectés. C’est ainsi que Woodside a pris la prudente décision de procéder aux travaux de rectification. Ce qui allonge de 6 mois la date de livraison initialement prévue. Les équipes du ministère du pétrole et des énergies ont tenu à faire le déplacement pour constater de visu l’état d’avancement des travaux.
Le FPSO est composé de 2 parties. Une base de vie qui devra accueillir pendant la phase de production les équipes de permanence avec une capacité de 140 lits. L’autre partie qui constitue l’usine comporte les installations de surface. Le navire dispose de trois turbines à gaz de 28 MW chacune. Il est totalement autonome en énergie. Son arrivée dans les eaux sénégalaises est prévue pour le mois de février prochain pour un début de la production avant fin juin 2024.

Le Sénégal s’apprête à franchir une nouvelle étape de son développement économique avec au cœur de cette transformation  des ressources qui joueront un rôle déterminant : le pétrole et le gaz. Dans ce contexte crucial, nous sommes fiers d’annoncer le lancement de www.senpetrole.com, la plateforme spécialisée et dédiée à l’économie du pétrole et du gaz au Sénégal

Le pétrole et le gaz vont remodeler  radicalement l’économie de notre pays, créer de nouvelles opportunités, stimuler  la croissance et ouvrir  des horizons jusqu’alors inexplorés. Les découvertes récentes de gisements pétroliers et gaziers au large des côtes sénégalaises ouvrent une ère de développement sans précédent. Cependant, un tel potentiel doit aller de pair avec une grande responsabilité : celle d’assurer une gestion durable et transparente de ces ressources pour le bien-être à long terme du Sénégal  et de ses citoyens.

C’est dans cet esprit que www.senpetrole.com prend tout son sens. Notre plateforme se positionne comme la  source incontournable d’informations, d’analyses et de débats autour de l’économie pétrolière et gazière sénégalaise. Que vous soyez un professionnel de l’industrie, un décideur politique, un investisseur, un chercheur ou simplement un citoyen lambda, notre site offre un accès privilégié à des données actualisées, des expertises pointues et des opinions diverses.

Notre site, www.senpetrole.com, vous propose :

Des Analyses Objectives :   Nos experts surveillent et analysent les tendances, les défis et les opportunités de l’industrie pétrolière et gazière sénégalaise. Les rapports et les articles  en ligne  vous donneront des arguments pertinents qui vous aideront à prendre des décisions éclairées et documentées ;

De mettre en relation offres et demandes d’emplois : Plus qu’un marché du travail spécialisé dans le secteur du pétrole et du gaz, notre site se définit comme un espace de rencontre et de promotion des acteurs présents dans cette activité ;

Des Débats Constructifs pour prendre des décisions éclairées et responsables : L’espace que nous offrons est un espace où les experts, les décideurs et les citoyens peuvent échanger sur les  implications économiques, environnementales et sociales de l’exploitation pétrolière et gazière ;

Des ressources Educatives : Notre équipe est animée par un souci constant d’éducation et de sensibilisation et s’attache à fournir aux acteurs impliqués les éléments pour comprendre les complexités de l’industrie pétrolière et gazière;

Nous avons fait de Transparence et Responsabilité  ligne de conduite : car nous croyons fermement à la nécessité d’une gestion transparente des ressources naturelles. Ainsi, www.senpetrole.com s’engage à surveiller les développements en matière de gouvernance, à sensibiliser sur les enjeux liés à la transparence et à encourager un dialogue ouvert

L’équipe  de www.senpetrole.com est motivée par la conviction que l’information est la clé d’un développement équilibré et durable. Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère économique avec le pétrole et le gaz comme catalyseurs, notre site s’efforcera de jouer un rôle essentiel dans la diffusion de connaissances et la promotion d’un dialogue constructif.

Rejoignez-nous sur www.senpetrole.com et prenez part en première ligne à l’évolution porteuse d’enjeux  de l’économie pétrolière et gazière du Sénégal.

Isodia SOW

Pétrole Sénégal

les acteurs sensibilisés sur les modèles économiques et financiers Dans le cadre de la sensibilisation

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les acteurs sensibilisés sur les modèles économiques et financiers
Dans le cadre de la sensibilisation sur le financement des projets à usage productifs des énergies renouvelables, l’Agence Nationale pour la promotion des Energies Renouvelables (ANER) en partenariat avec le programme GBE (Grüne Bürgerenergie Sénégal Energie verte pour les citoyens d’Afrique) qui est une initiative du ministère allemand de la coopération a organisé un atelier de trois jours du 18 au 20 juillet 2023 à l’hôtel Palm Beach de Saly. L’atelier s’est tenu sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère du Pétrole et des Energies, M. Cheikh Niane.
Le Directeur Général de l’Aner, M. Tamsir NDIAYE, la Directrice du Bureau de Mise à Niveau (BMN), Mme Fatou Dyana BA et la Directrice Résidente pays de la GIZ, Mme Ulrike EBELING ont pris part à la rencontre ainsi que les institutions de microfinance, les banques et autres investisseurs nationaux et internationaux. Dans son mot de bienvenue, la Directrice adjointe du sous cluster « accès à l’Energie/Endev », Mme Mireille EHEMBA a fait le bilan des réalisations du GBE qui doit prendre fin en septembre 2023.
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La Politique de développement économique et social du Sénégal, portée par le Plan Sénégal Emergent (PSE), réitère l’accès à une énergie durable, de qualité et abordable comme préalable nécessaire à l’atteinte des objectifs d’émergence.
Selon lui, « les énergies renouvelables constituent un important levier de développement socio-économique, et leur utilisation productive est vectrice de création d’emploi, un des défis majeurs du Gouvernement ».
C’est la raison pour laquelle il se réjouit de la signature à Paris du JETP qui permettra ainsi au Sénégal de promouvoir les énergies renouvelables et de stimuler une croissance économique durable tout en préservant l’environnement. Ainsi « le Sénégal va compter sur un soutien financier et technologique pour développer des infrastructures énergétiques propres et durables », ajoute-t-il.
M. Cheikh Niane a rappelé aussi « L’engagement du Gouvernement à faciliter l’accès à ces technologies se matérialise par plusieurs mesures telles que l’adoption de l’arrêté interministériel en date du 28 Mai 2020, portant exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur des équipements entrant dans la production d’énergie renouvelable, et la mise en œuvre du projet de renforcement des infrastructures qualité ».

Il a par ailleurs tenu à réitérer les remerciements du Gouvernement du Sénégal à l’endroit de la République Fédérale d’Allemagne pour la constante coopération avant d’adresser ces « chaleureux encouragements à l’Agence Nationale pour les Energies Renouvelables et souhaiter à tous les participants, des échanges féconds et porteurs de résultats au bénéfice des populations ».