Les distributeurs de produits pétroliers au Sénégal, en partenariat avec le Ministère du Pétrole et
Les distributeurs de produits pétroliers au Sénégal, en partenariat avec le Ministère du Pétrole et des Énergies, ont récemment lancé une campagne de sensibilisation cruciale intitulée « Gannaaw Yàq, laa ñàkk », en vue des élections présidentielles qui auront lieu en février prochain. L’initiative vise à éveiller la conscience collective sur les conséquences directes et indirectes des actes de vandalisme perpétrés contre les stations de service, des actions qui ont entraîné le chômage de plus de 4 000 travailleurs.
La campagne mettra en avant le rôle vital des stations de service dans la chaîne d’approvisionnement en énergie, soulignant qu’elles sont des acteurs clés dans la vie quotidienne des citoyens. En détruisant ces infrastructures, non seulement des emplois sont perdus, mais l’accès à l’énergie devient également compromis pour de nombreuses communautés à travers le pays.
Deux films percutants seront utilisés pour appuyer la campagne de sensibilisation, selon L’Observateur. Dans un premier temps, il sera question des conséquences potentielles d’un incendie en station, mettant en avant les risques de pertes en vies humaines, les dégâts matériels et environnementaux. Le second film incite à réfléchir aux effets directs des actes de vandalisme, en soulignant que chaque station vandalisée a des conséquences sur des vies brisées.
En plus des films, la campagne sera déployée à travers des affichages avec une série de trois visuels, des messages radio et des activations de proximité sur le terrain.
Les distributeurs de produits pétroliers appellent à une prise de conscience collective et à une mobilisation citoyenne pour protéger ces infrastructures essentielles. La campagne encouragera également la collaboration entre les autorités locales, les forces de sécurité et la population afin de prévenir de tels actes de vandalisme à l’avenir.
R.S.G
Dans une cérémonie empreinte de fierté et de symbolisme, le président Macky Sall a présidé
Dans une cérémonie empreinte de fierté et de symbolisme, le président Macky Sall a présidé à l’inauguration du patrouilleur flambant neuf “NIANI”. Le patrouilleur “NIANI”, du nom d’une rivière sénégalaise, représente une étape majeure dans les efforts du Sénégal pour renforcer sa sécurité maritime, en particulier dans le contexte de l’essor de l’industrie pétrolière et gazière.
“Au moment où le Sénégal débute l’exploitation de pétrole et de gaz offshore, la Marine nationale doit être dans une posture d’anticipation pour prévenir tout acte de piraterie maritime, de criminalité organisée, et de vol à main armée contre les navires” a déclaré le président.
Le patrouilleur, équipé des technologies de pointe et d’une équipe hautement qualifiée, sera un atout majeur pour sécuriser les installations clés liées à l’exploitation du pétrole et du gaz en mer.
Le ministre de la Défense a souligné la formation continue du personnel de la Marine nationale et les investissements dans les technologies de surveillance maritime. “Le “NIANI” s’inscrit dans une vision à long terme pour assurer la sécurité de nos eaux et contribuer à la prospérité économique du Sénégal”, a déclaré le ministre.
L’inauguration du patrouilleur “NIANI” marque ainsi un chapitre important dans l’engagement du Sénégal envers la sécurité maritime en général et plus particulièrement celle des installations pétrolières.
R.S.G
Le Sénégal et la Mauritanie, deux nations de l’Afrique de l’Ouest, partagent bien plus que
Le Sénégal et la Mauritanie, deux nations de l’Afrique de l’Ouest, partagent bien plus que des frontières géographiques. Leur destin est également lié par une promesse de richesse enfouie sous les eaux de l’océan Atlantique, où se trouve le gisement pétrolier et gazier du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Cependant, malgré les attentes élevées, les premiers barils de gaz ne devraient pas voir le jour avant le troisième trimestre de 2024.
Situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, le projet Grand Tortue Ahmeyim est un partenariat entre plusieurs sociétés énergétiques internationales. Parmi elles, on compte BP, Kosmos Energy, Petrosen (la compagnie pétrolière nationale du Sénégal) et SMHPM (Société Mauritanienne des Hydrocarbures et de Patrimoine Minier). Ce projet conjoint vise à exploiter les vastes réserves de gaz naturel découvertes dans la région, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère économique pour les deux nations.
Initialement, la production de gaz du projet GTA était prévue pour début 2023. Cependant, en raison de divers défis techniques, logistiques et de la pandémie mondiale, le calendrier a été ajusté, retardant ainsi le début de la production. Les experts estiment maintenant que les premiers barils de gaz ne seront pas extraits avant le troisième trimestre de 2024.
Bien que le retard ait suscité des préoccupations, les gouvernements sénégalais et mauritanien restent optimistes quant aux bénéfices à long terme du projet. Le développement des infrastructures liées à l’industrie gazière et la création d’emplois dans ces secteurs sont attendus, renforçant ainsi l’économie des deux nations.
De plus, le partage des revenus provenant de l’exploitation du gaz renforcera les relations entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux pays ont adopté une approche collaborative pour maximiser les avantages de cette ressource partagée, et le projet GTA devrait jouer un rôle clé dans la consolidation de ces liens.
Bien que le retard de la production ait présenté des défis, il a également donné aux gouvernements et aux entreprises l’occasion de renforcer leurs capacités opérationnelles et de mettre en place des mécanismes solides pour la gestion future des ressources énergétiques.
La transition vers une économie gazière peut également offrir des opportunités pour diversifier les secteurs économiques, investir dans les énergies renouvelables et renforcer les capacités locales dans le domaine de l’énergie.
Le Sénégal et la Mauritanie, liés par le projet Grand Tortue Ahmeyim, attendent avec impatience les premiers bénéfices tangibles de leur collaboration énergétique.
R.S.G
GFM – (Dakar) À quelques mois de la production des premiers barils de pétrole sénégalais,
GFM – (Dakar) À quelques mois de la production des premiers barils de pétrole sénégalais, Meg O’Neill, la patronne de Woodside a donné des engagements quant aux bénéfices futures du pétrole sénégalais
L’année 2024 devra marquer le début de la production de pétrole et de gaz au Sénégal. Déjà, les compagnies sont sur la dernière ligne Droite. Présidente et Directrice générale de Woodside, la compagnie opératrice de Sangomar, Meg O’Neill s’est engagée à faire en sorte que les bénéfices de ce tout premier projet pétrolier sénégalais, impactent véritablement les populations locales.
«Sangomar est le premier développement pétrolier offshore du Sénégal et nous restons déterminés à travailler avec le gouvernement du Sénégal et les communautés locales pour garantir que les bénéfices de nos investissements se font largement sentir dans tout le pays», a-t-elle indiqué dans une communiqué de presse de sa compagnie.
Meg O’Neill maintient les prévisions pour la production du premier baril de pétrole de Sangomar à la mi-2024. Elle déclare que le départ du Fpso (Le bateau flottant de production, de stockage et de déchargement du pétrole) montre «l’engagement de Woodside envers le Sénégal, son développement et sa prospérité futurs». Et ledit Fpso est doté d’une infrastructure sous-marine et d’une capacité de production d’environ 100 000 barils par jour.
Source : IGFM Bénéfices du pétrole sénégalais : Les engagements de la PDG de Woodside (igfm.sn)
Le pays, qui s’apprête à produire gaz et pétrole, veut favoriser le « contenu local » dans
Le pays, qui s’apprête à produire gaz et pétrole, veut favoriser le « contenu local » dans cette industrie naissante. Plus que les recettes, c’est la clé du développement, selon Dakar.
Nous voilà sous un hangar bordé d’une terre sableuse et de broussailles écrasées par le soleil, à environ 50 kilomètres de Dakar : a priori, pas grand-chose à voir avec le gaz et le pétrole que le Sénégal ira bientôt puiser sous les eaux profondes de l’océan Atlantique. Dans le fracas et l’odeur du métal chauffé, des dizaines d’ouvriers manipulent de grands pans de tôle, sciés puis modelés selon la commande, tandis que d’autres, équipés de lourdes visières, soudent ces énormes pièces de métal, leur chalumeau projetant des geysers de paillettes rouges devant eux.
Thiaroye Travaux Industries (TTI) est une PME sénégalaise de chaudronnerie, qui fabrique et assemble des conduits et autres objets métalliques, le plus souvent pour des cimenteries ou des centrales électriques. Mais entre 2020 et 2022, elle a exécuté un important contrat pour la Société africaine de raffinage, la raffinerie nationale, qui bénéficiait d’une rénovation et d’une extension en prévision du boom pétrolier dans lequel se projette le Sénégal. Après des retards, ce pays d’Afrique de l’Ouest prévoit de lancer en juin la production du champ offshore de Sangomar (pétrole et gaz, piloté par l’australien Woodside), puis en août celle de celui de Grand Tortue Ahmeyim, dit « GTA » (gaz, opéré par le britannique BP), qu’il partage avec la Mauritanie. Les deux projets totalisent environ 230 millions de barils et 15 milliards de pieds cubes, soit plus de 4,2 milliards de mètres cubes.
Source : Le Monde Afrique Au Sénégal, l’enjeu de l’emploi local face aux multinationales pétrolières (lemonde.fr)
L’exploitation pétrolière, bien que source de revenus importants pour de nombreux pays, suscite également des
L’exploitation pétrolière, bien que source de revenus importants pour de nombreux pays, suscite également des préoccupations quant à ses impacts environnementaux, notamment en matière de risques sismiques. Au Sénégal, le Vice-Président de l’Observatoire Citoyen du Pétrole et du Gaz a récemment émis des avertissements quant aux dangers potentiels liés à cette activité.
Le Sénégal, situé sur la côte ouest de l’Afrique, a connu une importante découverte de réserves pétrolières au large de ses côtes ces dernières années. Cette richesse naturelle a suscité un intérêt croissant de la part des compagnies pétrolières internationales, mais elle a également soulevé des inquiétudes quant aux risques sismiques associés à l’exploitation pétrolière en mer.
Déclarations du Vice-Président de l’Observatoire Citoyen du Pétrole et du Gaz, Pr Adams Tidjani :
Le Vice-Président de l’Observatoire Citoyen du Pétrole et du Gaz a mis en lumière plusieurs aspects préoccupants liés aux risques sismiques. Selon lui, l’activité sismique accrue dans la région pourrait être déclenchée par des opérations liées à l’exploitation pétrolière, telles que la fracturation hydraulique et l’injection d’eau sous pression dans le sous-sol.
Il a également souligné que la présence de failles géologiques dans la région rend le Sénégal particulièrement vulnérable aux tremblements de terre induits par l’homme. Ces failles, si elles sont activées, pourraient provoquer des séismes et des glissements de terrain, entraînant des conséquences graves pour l’environnement marin et côtier, ainsi que pour les communautés locales.
Impact sur l’environnement et les communautés locales :
Les risques sismiques associés à l’exploitation pétrolière au Sénégal pourraient avoir des conséquences dévastatrices sur l’écosystème marin et les communautés côtières. Les séismes sous-marins peuvent déclencher des tsunamis, endommageant les habitats marins et menaçant la sécurité des communautés vivant le long de la côte.
De plus, les glissements de terrain causés par des activités sismiques peuvent endommager les infrastructures sous-marines, compromettant la sécurité des plateformes pétrolières et augmentant le risque de fuites de pétrole et de gaz dans l’océan.
Face à ces avertissements, il est impératif que les autorités sénégalaises et les compagnies pétrolières prennent des mesures de précaution appropriées pour minimiser les risques sismiques associés à l’exploitation pétrolière en mer. La vigilance et la transparence dans la mise en œuvre de normes strictes de sécurité sismique sont essentielles pour protéger l’environnement marin et les communautés côtières qui dépendent de la mer pour leur subsistance. La question de l’exploitation pétrolière au Sénégal ne doit pas seulement être abordée du point de vue économique, mais également dans une perspective de durabilité environnementale et de protection des populations locales.
RSG
Dakar, 28 déc (APS) – Le ministre du Pétrole et des Energies, Antoine-Félix Abdoulaye Diome,
Dakar, 28 déc (APS) – Le ministre du Pétrole et des Energies, Antoine-Félix Abdoulaye Diome, a révélé, jeudi, que la capacité annuelle de traitement du pétrole brut de la Société africaine de raffinage (SAR) est passée de 1, 2 à 1, 5 million de tonne en cinq ans à la faveur de la mise en œuvre du Projet d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du brut Sangomar (ACATBS).
‘’Des efforts importants ont été consentis pour arriver à ce résultat’’, a-t-il expliqué en faisant notamment allusion d’un programme ambitieux d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du pétrole brut.
S’exprimant lors d’une visite des installations de la Société africaine de raffinage et de la SENELEC, le ministre de lu Pétrole et des Energies a également évoqué l’anticipation ayant permis d’adapter l’unité industrielle au traitement du futur pétrole brut sénégalais de Sangomar’’.
Selon le ministre, ‘’toutes les caractéristiques du pétrole brut sénégalais ont été intégrées dans le cadre de ce programme dénommé ACATBS’’.
‘’Ce programme nous permettra sans difficulté, dès la sortie du premier baril, de prendre les choses en main pour l’amélioration des conditions de vie des populations’’, a-t-il déclaré.
Il assure que ‘’la SAR s’est suffisamment préparée depuis 2019 (…) afin de mettre sur le marché les quantités à la hauteur de nos besoins pour satisfaire aussi bien les demandes en termes de produits blanc (Super, gasoil ou différents gaz)’’.
La société s’est également préparée pour ‘’les autres produits dont a besoin l’industrie pour pouvoir fonctionner correctement’’, a indiqué Antoine-Félix Abdoulaye Diome.
Il a souligné qu’à partir de 2019, »cet ambitieux programme a commencé à être mis en œuvre pour recourir à une expertise locale dans le raffinage de notre pétrole brut’’.
Le ministre a annoncé que la SAR va vers un important programme d’investissement notamment en matière de sécurisation de ses infrastructures.
Pour le moment, fait-il savoir, ‘’il y a un dispositif de surveillance et une protection pour apporter des réponses en permanence en cas de difficultés’’.
Selon le ministre, ‘’les capacités de production du secteur de l’électricité ont été multipliées par trois’’.
Il s’est réjouit de la »situation actuelle reluisante » de la SAR, rappelant ‘’les grosses inquiétudes sur l’existence même » de l’entreprise »à un moment’’.
Le mnistre a également salué ‘’l’esprit d’équipe fait dans la solidarité et surtout dans une certaine cohésion au niveau de la SAR’’.
Pour Antoine Diome, cet esprit s’est matérialisé ‘’avec la signature du pacte social’’, lequel devrait permettre de travailler pendant trois ans »dans un climat de paix ».
Source APS : CS/OID/AKS
L’évolution du prix du baril de pétrole demeure une préoccupation majeure pour les acteurs mondiaux,
L’évolution du prix du baril de pétrole demeure une préoccupation majeure pour les acteurs mondiaux, qu’ils soient impliqués dans l’industrie pétrolière ou qu’ils soient consommateurs d’énergie. L’année 2024 s’annonce comme une période clé, où la géopolitique mondiale et les décisions de l’OPEP+ joueront un rôle central dans la détermination des cours du pétrole.
Les tensions géopolitiques ont traditionnellement exercé une pression à la hausse sur les prix du pétrole, et 2023 n’a pas fait exception. Des conflits au Moyen-Orient aux sanctions économiques, les événements internationaux ont eu un impact direct sur la stabilité de l’offre et ont contribué à l’incertitude sur les marchés pétroliers.
Selon Latribune.fr « en 2023, le prix du baril de pétrole Brent (en clôture) n’est jamais passé sous les 70 dollars (71,3 dollars le plus bas en juin) et n’a pas réussi à se hisser jusqu’à 95 dollars (93,2 dollars en septembre), bien loin du pic des 120 dollars atteint en juin 2022. »
L’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) continue d’exercer une influence prépondérante sur le marché pétrolier mondial. Composée des membres de l’OPEP et de partenaires extérieurs tels que la Russie, l’OPEP+ joue un rôle crucial dans la régulation de la production pour maintenir des prix stables. Les décisions de l’OPEP+ quant aux quotas de production auront un impact direct sur l’offre mondiale de pétrole et, par conséquent, sur les prix.
Alors que l’année 2023 touche à sa fin, les perspectives pour les prix du baril de pétrole restent sujettes à de multiples variables. Les acteurs du marché surveillent de près les développements géopolitiques, les décisions de l’OPEP+, la progression de la transition énergétique et les éventuels rebondissements dans la lutte contre la pandémie.
En considérant ces facteurs, plusieurs scénarios peuvent se dessiner. Une coopération étroite au sein de l’OPEP+ pourrait maintenir la stabilité des prix, tandis que des tensions géopolitiques ou des bouleversements inattendus pourraient entraîner des fluctuations brusques. La demande mondiale, fortement liée à la reprise économique, sera également un élément clé à suivre pour anticiper les évolutions des prix.
L’année 2024 promet d’être une période cruciale pour le marché pétrolier, avec des facteurs géopolitiques et les décisions de l’OPEP+ qui exerceront une influence déterminante sur le prix du baril de pétrole. Les acteurs du secteur et les observateurs du marché devront rester attentifs aux développements internationaux et aux dynamiques du marché pour anticiper au mieux les fluctuations futures des cours du pétrole.
RSG
Dans une étape cruciale de son parcours, le FPSO Léopold Sédar Senghor, joyau de l’ingénierie
Dans une étape cruciale de son parcours, le FPSO Léopold Sédar Senghor, joyau de l’ingénierie pétrolière, quitte Singapour et entame un voyage historique en direction des côtes sénégalaises, il est attendu en Février 2024.
Ce moment marque une étape significative dans le développement de l’industrie pétrolière du Sénégal et souligne l’importance stratégique de cette unité flottante.
Assemblage et Construction à Singapour
Le FPSO Léopold Sédar Senghor a été assemblé et construit avec précision dans les chantiers navals de Singapour, où l’expertise maritime de renommée mondiale a été mise à contribution. Pendant des mois, des équipes d’ingénieurs et de techniciens qualifiés ont travaillé sans relâche pour donner vie à cet énorme vaisseau flottant, équipé des dernières avancées technologiques en matière d’exploitation pétrolière en mer.
Les Caractéristiques Uniques du FPSO
Doté de caractéristiques techniques exceptionnelles, le FPSO Léopold Sédar Senghor est conçu pour opérer dans des eaux profondes, offrant une capacité de stockage considérable de pétrole brut, des installations de traitement du gaz naturel, et des systèmes de production polyvalents. Sa modularité lui permet de s’adapter aux différentes conditions de champs pétroliers, faisant de lui un acteur clé dans l’exploitation offshore.
D’une longueur de 372 mètres sur une largeur de 58 mètres, avec une capacité de stockage de 1 300 000 de barils, le navire sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres pour assurer la production d’environ 100 000 à 125 000 barils de pétrole brut par jour.
Un Voyage vers l’Indépendance Énergétique
Le départ du FPSO Léopold Sédar Senghor de Singapour annonce un nouvel horizon pour le Sénégal en matière d’indépendance énergétique. En chemin vers les côtes sénégalaises, ce géant flottant sera le fer de lance de l’exploitation des ressources pétrolières du pays et son arrivée va lancer les véritables débuts de la production.
Le FPSO Léopold Sédar Senghor représente bien plus qu’une unité flottante d’exploitation pétrolière. Il incarne l’espoir d’un avenir prometteur pour le Sénégal.
RSG
Le pays africain de l’Angola a récemment pris une décision significative qui a des implications
Le pays africain de l’Angola a récemment pris une décision significative qui a des implications profondes pour son avenir énergétique et économique : il a choisi de se retirer de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). Cette décision marque un tournant dans la relation de l’Angola avec cette organisation influente et soulève des questions sur l’impact que cela pourrait avoir sur l’industrie pétrolière du pays et sur la scène mondiale de l’énergie.
Contexte de la Décision
L’Angola a rejoint l’OPEP en 2007, cherchant à renforcer sa position sur le marché mondial du pétrole et à bénéficier des avantages liés à l’appartenance à cette organisation. Cependant, au fil des années, les dynamiques du marché ont évolué, et l’Angola a dû faire face à des défis économiques et énergétiques complexes.
Le pays a exprimé des préoccupations quant aux quotas de production imposés par l’OPEP, qui peuvent limiter sa capacité à exploiter pleinement ses réserves pétrolières et à répondre à la demande croissante sur le marché mondial. Le retrait de l’Angola de l’OPEP est donc une réponse à ces défis perçus.
Impacts Économiques pour l’Angola
Le retrait de l’Angola de l’OPEP a des implications économiques majeures. En tant que membre, le pays bénéficiait de la solidarité collective de l’organisation pour stabiliser les prix du pétrole et influencer les politiques du marché. Cependant, en se retirant, l’Angola perd cette protection collective, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux du pétrole.
D’un autre côté, le retrait de l’OPEP donne à l’Angola une plus grande flexibilité pour ajuster sa production en fonction de ses propres besoins économiques et de sa stratégie énergétique nationale. Cela pourrait ouvrir la voie à une exploration plus audacieuse et à des partenariats internationaux plus diversifiés.
Répercussions sur le Marché Mondial du Pétrole
Le départ de l’Angola de l’OPEP envoie également des ondes de choc sur la scène mondiale du pétrole. En tant que deuxième plus grand producteur de pétrole d’Afrique, l’Angola a été un acteur clé dans les négociations de l’OPEP et dans la stabilisation du marché. Son retrait pourrait influencer les dynamiques de l’OPEP et les stratégies de production à l’échelle mondiale.
Certains analystes estiment que d’autres pays pourraient suivre l’exemple de l’Angola, remettant en question la pertinence et l’efficacité de l’OPEP dans un paysage énergétique en constante évolution.
Les Prochaines Étapes pour l’Angola
La décision de l’Angola de quitter l’OPEP ouvre la porte à de nouvelles opportunités et défis. Le pays devra élaborer une stratégie claire pour maximiser ses avantages économiques tout en atténuant les risques liés à l’instabilité des prix du pétrole.
Il sera intéressant de surveiller comment l’Angola exploitera cette nouvelle liberté dans la gestion de ses ressources pétrolières et comment il s’engagera dans des partenariats internationaux pour stimuler son secteur énergétique.
En conclusion, le retrait de l’Angola de l’OPEP marque un chapitre nouveau et potentiellement transformationnel dans l’histoire de l’industrie pétrolière africaine. Les répercussions de cette décision seront scrutées attentivement par les acteurs du marché mondial et pourraient influencer la manière dont d’autres producteurs de pétrole abordent leur adhésion à des organisations internationales similaires à l’avenir.
Rama S. GUEYE