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Nouveauté (8)

Côte d’Ivoire : découverte d’un nouveau gisement de pétrole et de gaz

Les estimations indiquent, pour le moment, des ressources en place de l’ordre de 1 milliard

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Les estimations indiquent, pour le moment, des ressources en place de l’ordre de 1 milliard à 1,5 milliard de barils de pétrole.

Cette découverte a été faite par Groupe pétrolier italien Eni et son partenaire Petroci Holding sur le bloc CI-205.

Le Groupe pétrolier italien Eni, en partenariat avec Petroci Holding, a réalisé début mars 2024, une nouvelle découverte majeure d’hydrocarbures, dénommée CALAO, sur le bloc pétrolier Cl-205.

Le gisement CALAO, situé à environ 45 kilomètres au large des côtes, et à 120 km à l’ouest du gisement Baleine, est la deuxième plus importante découverte en Côte d’Ivoire.

Cette nouvelle découverte fait suite au forage du puits Murène-IX, d’une profondeur de 2.800 mètres à partir du fond marin, dans une tranche d’eau de 2.200 m, soit une profondeur totale de 5.000 m. Le puits a rencontré du pétrole léger, du gaz naturel et des condensats.

Ce nouveau gisement, CALAO, beaucoup plus riche en gaz naturel, devrait permettre à terme, de répondre aux besoins du pays pour la production d’électricité.

Le Groupe énergétique italien ENI a découvert, en 2021, le champ Baleine, la plus grande découverte d’hydrocarbures jamais réalisée par une compagnie pétrolière en Côte d’Ivoire, renforce les espoirs du pays en matière d’autonomie énergétique.

ENI a démarré le 27 août 2023 la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé en eaux profondes, dans le Sud-Est ivoirien. Les ressources du champ Baleine sont estimées à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et à 3.300 milliards de pieds cubes de gaz naturel.

Avec une capacité de production évaluée, en 2027, à 150.000 barils par jour, l’exploitation du gisement Baleine devrait permettre de porter la production nationale de pétrole à environ 200.000 barils par jour, contre seulement 30.000 barils par jour, aujourd’hui.

Ce gisement devrait générer en 2026 près de 200 millions de pieds cubes de gaz, pour porter la capacité nationale de production de gaz naturel à près de 430 millions de pieds cubes, contribuant ainsi à une meilleure maîtrise des intrants nécessaires à la production d’électricité.

Le président Alassane Ouattara a échangé ce jeudi 07 mars 2024, au Palais de la présidence de la République, avec M. Claudio Descalzi, PDG du Groupe ENI, une société pétrolière d’origine italienne spécialisée dans le domaine de l’exploration et de la production.

M. Claudio Descalzi a fait savoir que la découverte de ce nouveau gisement de pétrole et de gaz, associés et légers, est d’une teneur se situant entre 1 et 1,5 milliard de barils, avec une probabilité d’augmentation de ce potentiel.

Le PDG du Groupe ENI a révélé que le nouveau champ découvert va nécessiter un engagement financier se situant en 5 et 6 milliards de dollars US, comparativement au gisement ‘’Baleine’’ qui a nécessité un investissement d’environ 9 milliards de dollars US.

AP/APA

Le forum des pays exportateurs de gaz : Une plateforme de coopération internationale

Le Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF) est une organisation internationale regroupant les principaux

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Le Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF) est une organisation internationale regroupant les principaux producteurs et exportateurs de gaz naturel dans le monde. Créé en 2001, le GECF a pour mission de promouvoir la coopération entre ses membres, de faciliter le dialogue sur les questions liées au gaz naturel et de défendre les intérêts communs de ses membres sur la scène mondiale.

Depuis sa création, le GECF a connu une croissance significative, passant de 6 membres fondateurs à 20 membres aujourd’hui, comprenant des pays tels que la Russie, l’Iran, le Qatar, l’Algérie et le Venezuela, entre autres. Cette expansion témoigne de l’importance croissante du gaz naturel dans le paysage énergétique mondial et de la reconnaissance de l’influence collective que ces pays exercent sur le marché mondial du gaz.

Au fil des années, le GECF est devenu un acteur clé dans le domaine de l’énergie, jouant un rôle crucial dans la stabilisation des marchés du gaz et la promotion de la sécurité énergétique. Le Forum fournit un cadre pour des discussions fructueuses sur les politiques énergétiques, la technologie gazière, le développement durable et les questions économiques liées au gaz naturel.

L’une des initiatives les plus importantes du GECF est le Gas Exporting Countries Forum Gas Research Institute (GECF-GRI), qui vise à encourager la coopération dans la recherche et le développement de technologies gazières innovantes, ainsi que dans le partage des connaissances et des meilleures pratiques entre les membres.

En outre, le GECF organise régulièrement des sommets et des conférences internationales, offrant une plate-forme pour le dialogue politique et économique entre les pays membres et les autres acteurs du secteur gazier, y compris les entreprises énergétiques, les organisations internationales et les gouvernements.

À l’heure actuelle, le GECF continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la coopération entre les pays exportateurs de gaz, dans la gestion des défis du marché mondial du gaz et dans la promotion d’un développement énergétique durable à l’échelle mondiale. En tant qu’organisation dynamique et influente, le GECF reste un pilier essentiel du paysage énergétique mondial.

La récente adhésion du Sénégal au GECF en tant que membre observateur a marqué une étape importante dans l’histoire du forum. En rejoignant les rangs des membres, le Sénégal a affirmé son engagement envers la coopération énergétique internationale et sa volonté de jouer un rôle actif dans la gestion des ressources gazières à l’échelle mondiale. Cette adhésion souligne également l’importance croissante de l’Afrique dans le paysage énergétique mondial, avec des pays comme le Sénégal émergents en tant que nouveaux acteurs dans le secteur gazier.

Projets Sangomar et gta en bonne voie de finalisation : Antoine felix diome confiant

Concernant les projets pétroliers et gaziers, le Ministre du Pétrole et des Energies, Antoine Félix

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Concernant les projets pétroliers et gaziers, le Ministre du Pétrole et des Energies, Antoine Félix Diome a rappelé les trois importants projets existant au Sénégal, dont GTA Grand Tortue Ahneim, en partage avec la Mauritanie. C’est d’ailleurs, dit-il, un champ qui se trouve à la frontière entre la République islamique de la Mauritanie et le Sénégal. Le taux d’exécution de ce projet à date, renseigne-t-il, est autour de 92%. Le Ministre précise que tout projet pétrolier ou gazier comporte plusieurs composantes. Le projet GTA comporte la composante sous-marine, une composante traitement et production du gaz et celle, prenant en charge l’unité, consistant à liquifier le gaz naturel.

Premier baril attendu entre mai et juillet 2024

D’après le Ministre, le gaz se transport de deux manières différentes. Soit, ce transport se fait via de grands tuyaux, appelés gazoducs. Soit, on le liquifie pour le transporter, avant de le regazifier au plus tard. La dernière composante qui concerne le hup terminal, il est possible de dire que la moyenne d’exécution de l’ensemble de ces composantes, est aujourd’hui, de 92,5%. La seule composante sur le point d’étude concerne FPSO, qui avait subi quelques avaries. D’ailleurs, il est en réparation presque achevé en Tenerives en Espagne. Le Ministre promet qu’elle devrait regagner le champ bientôt. Ce qui projette à un first gaz estimé au troisière trimestre, voire début du 4e trimestre de l’année en cours. Cela, c’est le projet GTA que le Sénégal partage avec la Mauritanie.

Il y a aussi, le projet Sangomar qui est au large des côtes sénégalaises avec un taux d’exécution d’environ 95%. Tout récemment, le 10 février passé, il y a l’arrivé de FPSO sur le champ du bloc concerné. Les travaux avancent très bien et les tubes d’amarrage branchés avec succès et la mise en tension du réseau réussie. Un premier baril est attendu entre mai et juillet de cette année.

Et, le 3e projet de Yaakar et Teranga, qui est dans le bloc de Kayar Offshore profonde. A la suite de la séparation à l’amiable avec l’opérateur BP, il y a une recomposition de l’association et l’ensemble avec Kosmos. Les discussions actuelles tournant autour de la définition d’un nouveau, sont très avancées. Conformément aux instructions du Président Macky Sall, ces discussions visent deux axes. C’est le gaz to power, destiné à la génération de l’électricité à partir de ces deux champs et le gaz à industrie, avec la construction et le développement d’unité industrielle et d’une véritable cité des Energies.

A terme, l’exploitation de ces ressources, indique-t-il, permettra d’améliorer substantiellement les conditions de vie des populations sénégalaises. Voilà, en résumé, l’objectif assigné dans l’exploitation des ressources en hydrocarbure, dans la plus grande transparence et conformément aux règles contenues dans la loi votée pour encadrer la répartition de ses recettes, entre les générations actuelles et celles à venir.

Le Sénégal admis au Forum des pays exportateurs de gaz

Le Ministre du Pétrole et des Energies, Antoine Félix Diome s’est réjoui à la suite du Chef de l’Etat, pour remercier l’ensemble des 19 pays exportateurs de gaz d’avoir admis à l’unanimité, le Sénégal. Cette admission, relève-t-il, présente plusieurs avantages pour le pays. D’abord, il permettra dans un compagnonnage fructueux, de s’apporter mutuellement l’assistance. « Si nous visitons la composition de cette organisation avec ses différents membres, nous constatons que l’échange d’expérience et le benchmaketing qui peut suivre avec l’ensemble des experts qui composent l’organisation. Nous permettrons d’abord, d’éviter des erreurs que certains pays ont eu à faire. Mais aussi, nous allons bénéficier grandement de leurs expériences et expertises. Et, cela permettra à tous les pays d’apporter un soutien dans son droit souverain sur ses ressources en gaz naturel et leur capacité à planifier et, à développer leur ressources dans la plus grande transparence et au bénéfice exclusif de leurs populations. Mais, dans un cadre respectueux des normes de l’environnement », a expliqué le Ministre du Pétrole et des Energies.

Secteur de l’électricité

Le Ministre a parlé du secteur de l’électricité. Il a rappelé qu’en 2012, le taux d’électrification rural était de 27%. En 2023, il a été porté à 61%. De l’indépendance à 2012, on ést à 27% et de 2012 à aujourd’hui, le Sénégal est à un taux de 61%. Le Ministre a insisté sur l’évolution de ce taux pour soutenir que dans le contexte mondial, une nouvelle philosophie consistant à attirer l’attention sur l’exigence de protéger la planète et l’environnement. Il a évoqué le discours du Président Sall, lors de la cérémonie d’ouverture de la dernière Cop 28, tenue à Dubai, en tant que pays africains, où vivent 600 millions parmi les 800 millions de personnes privées d’électricité dans le monde, on ne peut pas nous obliger de choisir entre la protection de l’environnement et notre développement. Les deux doivent naturellement aller ensemble. Il a été signé un accord pour amener le taux de pénétration à 41%. Cela permettra d’améliorer l’électrification rurale et garantir son objectif à l’horizon 2026.

Gaz butane, pas de pénurie

Le Ministre a précisé qu’il n’y a pas de pénurie de gaz butane. Mais, celle des bouteilles. Il a rappelé que le gaz est comme tous les autres produits des hydrocarbures. Elles sont évoluées par rapport au stock de sécurité, qui doit toujours exister au Sénégal et les autorisations d’importations, se font à partir de cette évaluation. Donc, ce qui est en pénurie aujourd’hui, est qu’on ne trouve pas dans le marché ce n’est pas le gaz butane, mais, les bouteilles de gaz.

Les problèmes sont multiples. D’abord, il l’interéchangeabilité entre les différents producteurs et la fuite de certaines bouteilles vers la sous-région. Parce que simplement, le niveau de consignation et de déconsignation est plus élevé dans ces pays qui nous entourent.

Le Sénégal bientôt à l’Opep

L’Opep c’est en cours. Au mois de juin prochain à Vienne, doit se tenir une réunion de l’Opep. L’Opep et Gicf sont deux organisations qui collaborent. Mais, après avoir acté notre adhésion dans les pays exportateurs de gaz, la procédure du Sénégal à l’Opep, est en très bonne voie. Et au mois de juillet prochain, le Sénégal devra signer la charte, devant acter son entrée dans cette importante organisation des pays exportateurs de pétrole.

Source : https://www.leral.net/Petrole-et-Gaz-du-Senegal-Antoine-Felix-Diome-Ministre-du-Petrole-et-des-Energies-expose-les-contours-et-promet-de_a362668.html

Le Sénégal rejoint le Forum des Pays Exportateurs de Gaz: Un Tournant Stratégique

Le Sénégal, représenté par le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Felix DIOME a

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Le Sénégal, représenté par le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Felix DIOME a officiellement intégré en tant que membre observateur le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) lors de la réunion ministérielle de ladite organisation qui a eu lieu ce Vendredi 01 Mars 2023 à Alger. Une étape significative qui souligne l’importance des récentes découvertes de gaz naturel.

L’adhésion du Sénégal à ce forum fondé en 2001, porte à 20 le nombre des pays membres.

Le Sénégal a récemment fait les gros titres avec la découverte de vastes gisements de gaz naturel, notamment le champ Grand Tortue Ahmeyim qu’il partage avec la Mauritanie, estimé parmi les plus importants de la région. L’exploitation de ces réserves a le potentiel de transformer radicalement l’économie sénégalaise, en fournissant une source d’énergie domestique stable, en augmentant les revenus d’exportation et en attirant les investissements étrangers.

Cette adhésion est le fruit des efforts soutenus du Sénégal pour exploiter ses ressources naturelles, notamment les importantes réserves de gaz découvertes au large de ses côtes. Ces gisements promettent de transformer le paysage énergétique sénégalais, offrant une opportunité de développement économique sans précédent, tout en contribuant à la sécurité énergétique régionale et mondiale.

«En devenant membre observateur du GECF, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers une exploitation responsable de ses ressources naturelles au profit des populations», selon le ministère du pétrole et des énergies dans son communiqué publié à l’issue de la rencontre.

Dakar, 19 fév (APS)-La Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) et le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE) ont signé une convention de partenariat, lundi, à Dakar, en vue de la construction d’une usine d’engrais d’un coût de 600 milliards de francs CFA.

‘’Le projet va coûter en termes d’investissement plus de 600 milliards de francs CFA’’, a déclaré l’ingénieur géologue Fary Ndao, responsable du projet pétrochimie de PETROSEN.

L’usine sera construite à Ndayane, dans la région de Thiès (ouest), et va démarrer ses activités de production en 2028-2029, selon lui.

‘’Ce projet va être cofinancé par l’État du Sénégal, à travers PETROSEN, et des partenaires privés’’, a précisé M. Ndao lors de la signature de la convention de partenariat de PETROSEN avec le BOS/PSE.

Il assure que ‘’cette usine d’engrais […] d’une capacité de 1,2 million de tonnes par an va largement satisfaire les besoins nationaux’’.

L’usine va surtout fabriquer de l’urée, ‘’un engrais entièrement importé au Sénégal et important pour l’amélioration des rendements agricoles’’, a souligné l’ingénieur géologue responsable du projet pétrochimie de PETROSEN.

La future usine va exporter ses engrais dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et la Gambie, selon Fary Ndao.

Elle va aider le Sénégal à réduire le déficit de sa balance commerciale, a-t-il dit, évaluant ses revenus commerciaux nets à ‘’près de 175 milliards de francs CFA par an’’.

‘’Nous aurons de meilleurs rendements. Là où nous utilisons 10 kilos d’urée par hectare, certains pays dont l’Inde mettent environ 110 kilos, les États-Unis 80 kilos, le Brésil 70 ou 80 kilos’’, a ajouté l’ingénieur géologue.

Ce projet d’usine ‘’va aider […] à faire la jonction entre le secteur primaire [et] le secteur industriel’’, a promis le coordonnateur du pôle chargé des impacts socioéconomiques au BOS/PSE, Baye Elimane Guèye.

Le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent va aider PETROSEN à mener les études d’impact du projet, selon M. Guèye.

Les directeurs généraux des deux structures publiques se sont réjouis de leur nouvelle collaboration et de la décision commune de construire l’usine.

‘’Ce projet extrêmement important pour le Sénégal va non seulement permettre de sécuriser notre production agricole, mais renforcer aussi notre sécurité alimentaire’’, a assuré le directeur général du BOS/PSE, El Ousseyni Kane.

Source : https://aps.sn/petrosen-et-le-bos-pse-sunissent-pour-la-construction-dune-usine-dengrais/

Pétrole – Sénégal : Arrivée du FPSO Léopold Sédar Senghor sur le champ pétrolier Sangomar

La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) a annoncé l’arrivé de l’Unité Flottante de Production,

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La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) a annoncé l’arrivé de l’Unité Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement à savoir le FPSO Léopold Sédar Senghor samedi dernier sur le champ pétrolier de Sangomar marquant ainsi un jalon majeur dans le début de la production de cette précieuse ressource énergétique prévue pour mi-2024.

Le FPSO, conçu pour extraire, traiter et stocker le pétrole brut en mer, est une pièce maîtresse de l’infrastructure nécessaire pour exploiter efficacement les ressources pétrolières en eaux profondes. Son arrivée sur le champ pétrolier de Sangomar ouvre la voie à une production stable et continue, contribuant ainsi à stimuler l’économie locale et à accroître les revenus nationaux.

Selon Petrosen le navire d’une longueur de 372 mètres et d’une largeur de 58 mètres, avec une capacité de stockage de 1.300.000 barils, sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres, pour assurer la production d’environ 100.000 à 125.000 barils de pétrole brut par jour.

Dakar, 9 fév (APS) – L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal, Nazim Samadov, a exprimé, vendredi, à Dakar, la volonté des autorités de son pays de renforcer leurs liens de coopération avec le Sénégal, dans le domaine des hydrocarbures surtout.

“Il y a beaucoup de choses que l’on pourrait renforcer en termes de coopération économique. J’ai eu un entretien, hier, avec le ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal. Nous avons parlé de la possibilité de coopérer dans le domaine des hydrocarbures notamment”, a dit M. Samadov lors d’une visite à l’Agence de presse sénégalaise.

L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal et au Maroc, avec résidence à Rabat, rappelle que son pays a une grande expérience dans les hydrocarbures.

Le Sénégal, lui, s’apprête à exploiter les gisements de pétrole et de gaz découverts dans son territoire depuis une dizaine d’années.

L’Azerbaïdjan est l’un des pionniers de l’industrie pétrolière et gazière, le premier tanker ayant même été construit dans sa capitale, Bakou, selon Nazim Samadov.

“Il y a toute […] une expertise qu’on peut proposer au Sénégal, qui a découvert des gisements d’hydrocarbures. Ce sont des gisements offshores, et l’Azerbaïdjan a l’expérience de l’extraction du pétrole en mer”, a assuré l’ambassadeur azerbaïdjanais.

Son pays est également prêt à entretenir une coopération soutenue avec le Sénégal en matière de formation, a-t-il dit, promettant l’octroi de bourses d’études à des étudiants sénégalais.

“Nous avons à Bakou une académie du pétrole, qui fonctionne depuis plus de cent ans”, a rappelé M. Samadov, ajoutant que des étudiants sénégalais ont fréquenté cet établissement durant l’existence de l’Union soviétique (1917-1991).

Il a également fait part de la volonté de son pays, une ancienne république soviétique, de contribuer à la réalisation de grands projets communs au Sénégal et à d’autres pays.

L’Azerbaïdjan est le 20e pays du monde en termes de réserves mondiales prouvées de pétrole (0,4 % du total) et le 25e, concernant le gaz (0,5 % du total).

Une bonne partie de la production d’hydrocarbures azerbaïdjanaise provient de la mer Caspienne, du champ d’Azeri–Chirag–Gunashli surtout, qui représente 75 % de la production de pétrole et 45 % de la production de gaz du pays, selon des données officielles.

Source : https://aps.sn/hydrocarbures-lazerbaidjan-propose-son-expertise-aux-autorites-senegalaises/

Sénégal-Mauritanie : Retards sur le projet GTA : Visite de Macky Sall en Mauritanie

La récente visite du président sénégalais Macky Sall en Mauritanie a attiré l’attention en raison

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La récente visite du président sénégalais Macky Sall en Mauritanie a attiré l’attention en raison des retards observés dans la mise en œuvre d’un projet d’importance majeure entre les deux nations. La coopération bilatérale, particulièrement axée sur des projets d’envergure tels que le gaz naturel partagé entre le Sénégal et la Mauritanie, soulève des questions sur les retards potentiels et les décisions prises lors de cette visite cruciale.

Les Enjeux du Projet Gazier Transfrontalier

Au cœur des préoccupations, le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim représente une collaboration stratégique entre la Mauritanie et le Sénégal. Cette initiative, centrée sur l’exploitation conjointe des réserves de gaz naturel partagées, vise à stimuler le développement économique des deux nations. Cependant, des retards ont été signalés dans la mise en œuvre, suscitant des interrogations sur les causes et les solutions envisagées.

Les Enjeux du Projet Gazier Transfrontalier

Plusieurs facteurs peuvent expliquer les retards dans le projet gazier. Parmi eux, des problèmes logistiques, des défis techniques, et des négociations complexes peuvent entraîner des délais inattendus. Les aspects environnementaux et les préoccupations des communautés locales peuvent également contribuer aux retards, nécessitant une approche prudente pour assurer une exploitation responsable des ressources.

La visite de Macky Sall en Mauritanie a certainement été l’occasion de discuter des retards éventuels et de prendre des décisions stratégiques pour accélérer le projet. Les discussions bilatérales ont probablement porté sur des questions clés telles que la résolution des problèmes techniques, l’engagement des parties prenantes, et la garantie d’une mise en œuvre efficace et transparente.

La Nécessité d’une Collaboration Renforcée

Face à ces défis, une collaboration renforcée entre les gouvernements, les entreprises énergétiques impliquées, et les communautés locales devient essentielle. La transparence dans les négociations, la résolution proactive des problèmes et la prise de décisions stratégiques sont cruciales pour surmonter les retards et faire avancer le projet de manière harmonieuse.

Les retards potentiels dans le projet gazier ont des implications économiques et géopolitiques importantes pour la région. Les économies du Sénégal et de la Mauritanie dépendent en partie de la réussite de cette entreprise conjointe, et des retards pourraient affecter la confiance des investisseurs. La coopération régionale, un pilier de la stabilité en Afrique de l’Ouest, pourrait également être mise à l’épreuve.

Exploitation pétrolière et gazière : l’Etat, le grand perdant !

Le Sénégal, outre les taxes, les redevances, les impôts sur les sociétés et les impôts

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Le Sénégal, outre les taxes, les redevances, les impôts sur les sociétés et les impôts sur le revenu des salariés ne bénéficie que de 10% du cost oil et 25% du profit oil ou benefit oil ou recettes pétrolières perçus après la vente du pétrole brut. Ce qui constitue une atteinte à l’intérêt national en ce sens que « le pétrole et le gaz se trouvent sur le sol sénégalais et appartiennent au peuple sénégalais », déplore l’avocat au barreau de Dakar, Maitre Henri Valentin Blaise Gomis, par ailleurs spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières. Non sans manquer de préciser que même si les dispositions du Code pétrolier de 2019 sont d’application immédiate pour toutes les activités pétrolières et gazières sur l’étendue du territoire national, il n’en est pas moins singulier de constater qu’aucun nouveau contrat n’a été conclu depuis l’avènement de ce code.

Le débat sur la gouvernance des ressources pétrolières et gazières est loin de s’estomper. Cette fois, c’est l’un des deux spécialistes en la matière au Sénégal, en l’occurrence Me Henri Valentin Blaise Gomis, avocat à la Cour et par ailleurs 1er secrétaire de conférence, titulaire d’un master 2 en management de l’énergie et des ressources pétrolières entre autres qui, après avoir analysé la part contractuelle du contractant et celle de Petrosen dans les différents blocs attribués, fait constater que celle de Petrosen dans tous les blocs en activité est de « 10% ». Au nombre de ces blocs : Diender; Djiffère offshore; Cayar offshore profond; Saint-Louis offshore profond; Cayar offshore shallow; Rufisque offshore profond; Zone ultra profond (Udo); Saint-Louis offshore shollow; Rufisque offshore; Sangomar offshore; Sangomar offshore profond. Et d’évoquer dans la foulée l’ouvrage de l’opposant Ousmane Sonko intitulé « Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’une spoliation » et dans lequel celui-ci déplorait en son temps le faible pourcentage détenu par le Sénégal sur les contrats des ressources pétrolières et gazières. Aussi avait-il dit : Malheureusement, nous ne détenons que 10% sur ces ressources pétrolières et gazières ». Un chiffre  que l’Itie avait  récusé en soutenant qu’ : « En aucun cas, dans les contrats pétroliers en vigueur, le Sénégal ne cède 90 % des revenus pétroliers aux compagnies internationales pour ne garder que 10 % ».

 Pour Me Gomis, la réalité des choses montre à suffisance « les contrevérités portant sur la part du contractant et de Petrosen dans tous les Contrats de recherche et de partage de production (Crpp). A l’en croire, « des soi-disant techniciens pétroliers soutiennent, qu’en regroupant les parts issues du profit pétrolier (profit oil) et des différents impôts et taxes, additionnées à celles de Petrosen (qui est une société étatique), l’État sénégalais peut engranger entre 50 % à 60 % des revenus pétroliers, selon plusieurs experts interrogés par Africa Check ».

Partant du raisonnement de Petrosen, il observe que les revenus de l’État dans les contrats de recherche et de partage de production proviennent de trois sources, à savoir la part de la société nationale Petrosen (10 % portés en phase d’exploration et jusqu’à 18 % à 20 % en phase de développement et production) ; la part de l’État sur le profit pétrolier (revenus après déduction des investissements c’est-à-dire du cost oil ou coûts pétroliers) qui dépend du niveau de production journalière (article 22 des contrats) ; et les différents impôts, les redevances, les loyers superficiaires et taxes.

ET Me Gomis d’apporter des clarifications sur la notion de « participation ». Selon en effet l’Itie, la participation de Petrosen aux opérations pétrolières dans les contrats en cours de validité, notamment ceux régissant les blocs dans lesquels des hydrocarbures ont été découverts (Saint-Louis Offshore profond, Cayar Offshore Profond et Rufisque Offshore Sangomar Offshore Sangomar Offshore Profond) est tirée de l’article 24 des Crpp.  Or, l’article 24 desdits contrats indique que « la participation de Petrosen de 10% lui confère tous les droits et obligations du contrat en phase de recherche, sans pour autant entrainer pour la société pétrolière nationale, de participation aux dépenses et charges encourues par les entités qui ont contracté avec l’Etat », tient-il à souligner. La quote-part de Petrosen pour les engagements de travaux et les frais liés au Contrat est en effet supportée par les autres entités constituant le contractant. C’est la raison pour laquelle on parle de participation « portée » par Petrosen en phase de recherche, car elle ne débourse aucun franc. Me Henri Valentin Balaise Gomis de préciser qu’en phase de recherche, « Petrosen ne débourse aucun franc ». Mais, en cas de découverte, d’exploitation et de développement du pétrole et du gaz, l’article 24 sus-évoqué stipule que lors de l’entrée en vigueur de l’autorisation d’exploitation relative à un périmètre d’exploitation, Petrosen a l’option d’accroitre sa participation (sa contribution ou ses dépenses) aux risques et aux résultats des opérations pétrolières dans ledit périmètre d’exploitation. Ainsi, conformément aux dispositions des contrats régissant respectivement les blocs de Sangomar et de Saint-Louis, Petrosen a porté sa participation à 18% dans Sangomar et à 20% pour le gisement de gaz naturel de Grand Tortue/Ahmeyin (Gta). Cela signifie que « Petrosen participera à hauteur de ces pourcentages dans les coûts de développement de ces deux projets, et se fera rembourser les coûts pétroliers (Cost oil) qu’elle a engagés avec ces mêmes proratas (18 et 20%) dans la limite fixée pour la part allouée aux coûts à défalquer des revenus », déduit Me Henri Valentin B. Gomis.  A l’en croire, si la participation n’était pas définie dans la loi pétrolière de 1998 mais plutôt dans les contrats, la nouvelle loi 2019-03 du 1er février 2019 dispose en son article 9 que dans le cas d’un contrat pétrolier, « les parts de la société pétrolière nationale sont ainsi fixées: « au minimum 10 %, portés par les autres cotitulaires du titre minier d’hydrocarbures, en phases d’exploration et de développement, y compris les redéveloppements ; et l’option d’accroitre cette participation jusqu’à 20 % supplémentaires en phases de développement et d’exploitation non portés par les autres cotitulaires du titre minier d’hydrocarbures ».

Erreur sur le profit pétrolier avancé par l’Etat   

Ainsi, Petrosen et les privés nationaux pourront s’arroger jusqu’à 30% de parts dans les périmètres d’exploitation qui seraient régis par le Code pétrolier de 2019.  Or, selon Me Gomis, « le bluff c’est que cette démonstration est fausse, car tous les contrats ont été signés sous l’égide du Code pétrolier de 1998 ». L’article 9 du code pétrolier de 2019 ne s’applique pas à ces contrats déjà signés et approuvés par décret. Cette disposition ne s’appliquera qu’aux nouveaux contrats qui seront signés et approuvés après l’entrée en vigueur du code de 2019. Tel n’est pas encore le cas aujourd’hui.

En vérité, observe-t-on,  la part que porte Petrosen pour l’Etat qui est de 10% dans le cost oil représente également la participation de Petrosen aux activités d’exploration, d’exploitation et de développement. Cela veut dire que l’Etat dans ces différentes activités doit participer aux coûts pétroliers notamment à l’investissement au prorata de 10% comme défini à l’article 24 des Cppr intitulé « Participation de Petrosen ». Mais avant de percevoir les 10% des coûts pétroliers, également appelé coûts techniques, « Petrosen devra préalablement contribuer au financement de l’exploitation et du développement. Ce qui veut dire que la part de Petrosen est égale à sa participation aux coûts pétroliers. Autrement dit, c’est le recouvrement de son investissement aux activités de développement.

C’est pourquoi l’article 24 stipule que « Petrosen possède dans la zone contractuelle une part d’intérêts indivis de 10% qui lui confère dans la proportion de sa participation tous les droits et obligations », a-t-il expliqué.

Et de relever que par cohérence, il aurait fallu dire que « le profit pétrolier de l’Etat (profit oil) est lié au recouvrement des investissements pétroliers (coûts pétroliers) et au partage de la production après la vente ».

Se voulant explicite, Me Gomis convoque l’article 22 qui stipule que « le contractant aura droit de recevoir, chaque année civile, en vue du recouvrement de ses coûts pétroliers, une partie maximale de 75% de la production totale commerciale pour le pétrole brut et le gaz naturel ».

25% seulement de bénéfice après-vente 

Ce qui induit que la part de l’Etat serait de 25% du bénéfice pétrolier après la vente du produit pétrolier.  Donc si on additionne la part de Petrosen (10% du cost oil) et la part de l’Etat du profit oil (25%), le Sénégal se retrouve mathématiquement avec 35% de revenus pétroliers. Au fait, les parts d’intérêts servent à déterminer uniquement le pourcentage de participation aux investissements des opérations pétrolières. Petrosen dispose de10% mais elle est dispensée par le Crpp de participer aux frais des opérations pétrolières. Cette part d’intérêt « à mon avis est différent du partage de profit oil après affectation de 75 % de la production au remboursement des cost oil dont les modalités de partage sont fixées par le contrat pétrolier », tient à préciser Me Gomis.

Pour lui : « Les redevances, les loyers superficiaires et taxes sont des revenus non pétroliers ». C’est-à-dire qu’ils ne sont pas directement tirés de la production pétrolière. D’où, il faut faire la distinction entre les revenus pétroliers et les revenus non pétroliers.

Les revenus pétroliers sont les coûts d’investissement du contractant et de Petrosen (participation = part) et le bénéfice pétrolier issu de la vente du pétrole et du gaz réparti entre le contractant et l’Etat du Sénégal (profit oil).

Par contre, les revenus non pétroliers sont les taxes, les redevances, les impôts sur les revenus des salariés et sur la société (25%) et les loyers superficiaires d’occupation d’un périmètre attribué par le Ministère du Pétrole et des énergies (Mpe). Le spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières de préciser que les revenus non pétroliers sont régis par les articles 23 des Crpp intitulé « Régime Fiscal ». Mieux, poursuit-il : « Le code de 2019 non encore applicable aux contrats en question prévoit le ‘’bonus’’ de signature ».

Quand l’Etat vend le faux !

Selon Petrosen, les revenus de l’État pourraient représenter jusqu’à 52 % (Sangomar) et 64 % (Gta) et elle a la possibilité d’augmenter sa part jusqu’à 20 %. Suivant elle, elle a toujours aussi au moment du partage des revenus entre l’État et les compagnies pétrolières, 10 % ou plus, si elle avait augmenté sa part bien sûr, comme le lui permet le Code pétrolier. Sauf que « le code de 1998 ne prévoit pas d’augmentation mais plutôt le code de 2019 », démonte Henri Valentin B. Gomis A l’en croire, les contrats dont il s’agit sont approuvés sous l’égide du code de 1998 par le Président Macky Sall après son accession au pouvoir en 2012. « Ces arguments sont plutôt des fourberies pour défendre l’indéfendable », a-t-il étalé en bloc.

L’Etat crédite ses contractants pour assurer sa participation aux investissements pétroliers

Pour assurer sa part de participation aux investissements pétroliers, Petrosen qui porte la participation et la part de l’Etat du Sénégal aux investissements pétroliers a été obligée de s’endetter auprès des contractants. Précisons que la part du Sénégal augmente en fonction du volume de la production. Autrement dit ; s’il est croissant c’est-à-dire s’il atteint la production journalière supérieure à 120.000 barils ou équivalent gaz, le Sénégal pourra avoir jusqu’à 58% contre 42% pour les sociétés pétrolières étrangères. Mais, il est à se demander quelle compagnie pétrolière va augmenter son volume d’investissement financier dans le but d’accroitre son volume de production, et ensuite s’attendre à un faible bénéfice du profit oil. En d’autres termes, on demande à la compagnie pétrolière de financer plus pour gagner moins. Pour un esprit averti, « il est clair que la compagnie pétrolière ne le fera absolument pas », relève pour finir le spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières.

Par Jean Pierre MALOU Sud Quotidien

Source : https://www.sudquotidien.sn/exploitation-petroliere-et-gaziere-letat-le-grand-perdant/

Actuellement en visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation, le ministre du Pétrole et de l’Énergie de la République du Sénégal, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a eu des entretiens avec la partie marocaine sur plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment le développement des énergies renouvelables. les énergies, la réforme du secteur électrique, l’efficacité énergétique et l’électrification rurale, indique un communiqué du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

En marge de cette visite de travail, une réunion tripartite de haut niveau s’est tenue le même jour entre Leila Benali, Antoine Félix Abdoulaye Diome et le ministre d’État nigérian chargé des ressources pétrolières, Ekperikpe Ekpo, au cours de laquelle ils ont discuté de l’avancement du projet stratégique Nigeria. -Le projet de gazoduc marocain et les modalités de renforcement de la coopération et de la coordination entre les trois pays pour faire avancer cet important projet, précise la même Source.

La visite du ministre sénégalais du Pétrole et de l’Énergie s’inscrit dans le cadre de la concertation et de la coordination en cours entre le Maroc et le Sénégal, pour renforcer les relations bilatérales et donner une nouvelle impulsion aux projets de coopération stratégique dans le domaine de la transition énergétique, souligne le communiqué.

Source : https://news.dayfr.com/trends/3320346.html

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