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Journées du Contenu Local 2025

#Savethedate 🇸🇳 : 4e Édition des Journées du Contenu Local à Dakar 📌 Les 27

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#Savethedate 🇸🇳 : 4e Édition des Journées du Contenu Local à Dakar

📌 Les 27 & 28 novembre 2025
📍 Dakar

La capitale sénégalaise accueillera les 27 et 28 novembre 2025 la 4e édition des Journées du Contenu Local, un événement phare dédié à l’avenir économique du Sénégal et de la région. Organisé par le Conseil National du Secteur du Contenu Local (CNSCL), cet événement se concentre sur la question essentielle de l’intégration du contenu local dans le développement économique national.

Thème central de l’édition :
🎙 « Contenu Local et Vision Sénégal 2050 : Quelle stratégie pour bâtir une économie compétitive et inclusive ? »

Au programme, des conférences, des tables rondes et des ateliers réunissant des experts, des acteurs publics et privés, ainsi que des entrepreneurs locaux. Cette édition mettra en lumière les enjeux stratégiques du contenu local dans la construction d’une économie sénégalaise plus compétitive, inclusive et tournée vers l’avenir.

Les Journées du Contenu Local 2025 seront une occasion unique pour les participants d’échanger sur les stratégies à adopter pour réussir le pari de la Vision Sénégal 2050, visant à positionner le pays comme un acteur clé sur la scène internationale, tout en intégrant pleinement le contenu local dans tous les secteurs de l’économie.

Cet événement promet de rassembler les meilleurs talents et leaders d’opinion pour réfléchir ensemble aux leviers à actionner pour transformer les défis du développement en opportunités d’innovation et de croissance durable.

#MEPM #contenulocal #CNSCL #Strategie #Vision2050

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Signature AEME-Forces Armées : Énergie

Retour en sons et en images sur la cérémonie de signature de convention entre l’AEME

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Retour en sons et en images sur la cérémonie de signature de convention entre l’AEME et le Ministère des Forces Armées du Sénégal

Le mercredi 27 août 2025 a marqué un moment clé dans la coopération entre les secteurs de l’énergie et de la défense au Sénégal. En effet, la cérémonie de signature de la convention entre l’Agence pour l’Economie et la Maîtrise de l’Energie (AEME) et le Ministère des Forces Armées du Sénégal (MFA) s’est tenue en présence de personnalités de haut rang, marquant un pas important vers l’optimisation de la gestion de l’énergie au sein des forces armées.

Cette collaboration vise à renforcer la gestion et la maîtrise de l’énergie dans les casernes et infrastructures militaires, en mettant en place des mécanismes efficaces pour réduire la consommation d’énergie et intégrer des solutions plus écologiques et économiques. L’AEME, acteur principal dans le domaine de l’économie d’énergie, apportera son expertise technique pour accompagner le Ministère des Forces Armées dans la mise en œuvre de ces solutions.

La cérémonie, riche en échanges et en engagements mutuels, a été l’occasion de souligner l’importance de cette initiative pour la transition énergétique du pays. Le ministre de l’Energie, accompagné de hauts responsables de l’AEME, a salué l’initiative comme une avancée stratégique dans la politique énergétique du Sénégal, soulignant qu’elle contribuerait à la réduction de la consommation énergétique des forces armées tout en améliorant leur efficacité opérationnelle.

Les moments clés de la cérémonie :

  • Discours d’ouverture : Le ministre des Forces Armées a ouvert la séance, rappelant l’engagement du Sénégal en matière de gestion durable de l’énergie et de la nécessité d’adopter des pratiques plus responsables au sein des institutions publiques, notamment l’armée.

  • Signature de la convention : Les deux parties ont signé le document marquant le début de leur partenariat. Ce geste symbolique a été accueilli par des applaudissements, témoignant du soutien unanime pour ce projet stratégique.

  • Interventions des partenaires : Des représentants de l’AEME ont pris la parole pour détailler les aspects techniques du projet et souligner l’impact positif de cette initiative sur la réduction de la consommation énergétique dans les structures militaires.

Une coopération stratégique pour un avenir plus vert

Ce partenariat, tout comme d’autres initiatives similaires dans différents secteurs, s’inscrit dans la dynamique de transition énergétique que le Sénégal ambitionne de mettre en place à l’échelle nationale. Grâce à cette collaboration, le pays fait un pas de plus vers une gestion plus durable de ses ressources énergétiques, en particulier dans les secteurs sensibles comme les forces armées.

La vision d’avenir :
La signature de cette convention ouvre la voie à une série de projets visant à transformer les modes de consommation d’énergie au sein des institutions publiques et à promouvoir des solutions innovantes pour une meilleure maîtrise des ressources naturelles. L’AEME et le Ministère des Forces Armées poursuivront leur collaboration afin de renforcer l’efficacité énergétique et de garantir une gestion optimale des infrastructures militaires.

Ce projet témoigne de l’engagement du Sénégal pour la transition énergétique et du rôle essentiel de la coopération interinstitutionnelle pour un avenir plus respectueux de l’environnement.

#MEPM #AEME #Forcearmées #Energie #Economiedenergie

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Inspection des sites énergétiques

Approvisionnement énergétique : Birame Souleye Diop en visite sur les sites stratégiques pétroliers et gaziers

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Approvisionnement énergétique : Birame Souleye Diop en visite sur les sites stratégiques pétroliers et gaziers

Dakar, 21 août 2025 – Le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a effectué ce jeudi une visite de terrain sur plusieurs sites stratégiques liés au stockage et à la distribution des produits pétroliers et gaziers.

La tournée a démarré à la Société SENEGAL MINERGY PORT (SMP), avant de se poursuivre au Port de Sendou et à la Société Africaine de Raffinage (SAR). Le Ministre et sa délégation ont visité successivement le quai sec et pétrolier, ainsi que les chantiers des dépôts de grandes sociétés opérant dans le secteur :

  • SEN Terminal pétrolier (Oryx Energies Sénégal),
  • SEDES,
  • ELTON,
  • TERANGAZ,
  • PETROVI.

Cette immersion a permis de constater les avancées majeures des projets structurants, mais aussi de mesurer les défis à relever pour renforcer la sécurité énergétique nationale. Les échanges avec les acteurs du secteur ont mis en lumière des perspectives d’amélioration dans la logistique, la modernisation des infrastructures et l’efficacité des chaînes d’approvisionnement.

À l’issue de la visite, le Ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement :

« Le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines reste mobilisé, aux côtés des acteurs publics et privés, pour accompagner la modernisation et la performance du secteur au service de l’intérêt national. »

Cette initiative illustre la volonté des autorités d’assurer une gestion proactive des hydrocarbures, dans le cadre des objectifs de la stratégie Sénégal 2050.

Source : Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines

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Combustibles domestiques : une semaine de réflexion à Dakar

Nouvelle stratégie pour les combustibles domestiques : une semaine de réflexion au King Fahd Palace

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Nouvelle stratégie pour les combustibles domestiques : une semaine de réflexion au King Fahd Palace

Dakar, 24 août 2025 – Le Sénégal se dote d’une nouvelle approche pour mieux encadrer et moderniser l’utilisation des combustibles domestiques. Du 25 au 28 août 2025, le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines (MEPM), en partenariat avec le Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE) et la GIZ – German International Cooperation, organise la Semaine des Combustibles Domestiques à l’Hôtel King Fahd Palace de Dakar.

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique nationale de transition énergétique durable, avec pour ambition de réduire la dépendance au bois de chauffe et au charbon, tout en promouvant des solutions alternatives plus respectueuses de l’environnement et de la santé des ménages.

Plusieurs institutions stratégiques prendront part aux échanges, notamment :

  • GES-Petrogaz,

  • Groupe Petrosen,

  • AEME – Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie,

  • ANER – Agence Nationale pour les Énergies Renouvelables,

  • ASER – Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale.

Selon les organisateurs, la rencontre servira de cadre de concertation, de partage d’expériences et de formulation de recommandations en vue d’accélérer la diffusion des énergies propres, notamment le gaz domestique et les solutions de cuisson modernes.

Au-delà des panels et ateliers, la Semaine des Combustibles Domestiques sera également l’occasion de présenter des innovations technologiques, de débattre des enjeux liés à l’accessibilité et d’identifier des mécanismes de financement adaptés aux ménages.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la volonté du Sénégal de concilier sécurité énergétique, équité sociale et protection de l’environnement, conformément aux orientations de la Stratégie nationale de transition énergétique.

Source : Ministère des Energies, du Pétrole et des Mines

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Sénégal révise ses codes extractifs

Le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a organisé, ce mardi 5 août

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Le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a organisé, ce mardi 5 août 2025, un atelier stratégique placé sous la présidence effective du Premier ministre Ousmane Sonko. L’événement, qui s’est tenu en présence du ministre Birame Souleye Diop ainsi que de nombreuses figures du secteur extractif, visait à évaluer en profondeur les textes régissant les industries minières, pétrolières et gazières du Sénégal.

Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de la Vision Sénégal 2050, le cadre stratégique qui réaffirme, conformément à l’article 25-1 de la Constitution, que « les ressources naturelles appartiennent au peuple ».

L’objectif affiché est double : dresser un bilan des choix législatifs opérés au cours des dernières décennies et identifier les limites constatées sur le terrain. Les participants ont également été invités à partager leurs expériences et à formuler des propositions concrètes pour renforcer la gouvernance des ressources naturelles.

L’atelier a réuni l’ensemble des parties prenantes : institutions étatiques, collectivités territoriales, entreprises, société civile, experts et partenaires au développement. Ces échanges doivent permettre d’asseoir un cadre juridique clair et équilibré, garantissant un partenariat gagnant-gagnant entre l’État, les investisseurs et les populations.

Source : Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines

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Recettes budgétaires : une hausse de 8,5%

Sénégal : Exécution budgétaire du premier semestre 2025 Entre croissance portée par les hydrocarbures et

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Sénégal : Exécution budgétaire du premier semestre 2025

Entre croissance portée par les hydrocarbures et défis d’investissement

Au Sénégal, l’exécution budgétaire du premier semestre 2025 met en lumière une croissance économique largement soutenue par l’exploitation des hydrocarbures. Les recettes budgétaires affichent une nette progression, tandis que le déficit demeure contenu. Les ressources du budget général se sont élevées à 4 474,1 milliards de francs CFA à fin juin, soit 43,1 % des prévisions annuelles.

Les recettes budgétaires ont atteint 2 226,3 milliards de francs CFA, correspondant à un taux de recouvrement de 47,7 %. Elles progressent ainsi de 8,5 % par rapport à l’année précédente. Dans le détail, les impôts directs se sont établis à 913,9 milliards de francs CFA, soit un niveau de réalisation de 60,3 %, tandis que les impôts indirects ont atteint 1 074,2 milliards, en hausse plus modérée de 4,6 %. Les recettes non fiscales se sont également renforcées, atteignant 116,6 milliards de francs CFA. En revanche, les dons, exclusivement en capital, restent faibles, avec seulement 19,3 milliards mobilisés, soit 8 % des prévisions.

Côté dépenses, le budget général a consommé 2 814,6 milliards de francs CFA, ce qui représente 41,9 % des prévisions annuelles. Les dépenses de fonctionnement dominent très largement, avec 2 232,7 milliards, soit 50,4 %, dont 844,9 milliards en transferts courants et 724,1 milliards pour la masse salariale, en progression de 3,3 %. Les investissements publics, en revanche, restent en retrait avec 581,9 milliards exécutés, soit 30,1 % des prévisions. Sur ce total, 186,7 milliards proviennent des ressources internes, 174,8 milliards des transferts en capital et 395,2 milliards des financements extérieurs destinés aux grands projets.

Le déficit budgétaire s’est établi à 588,3 milliards de francs CFA, représentant 34,7 % de la cible annuelle. Celui-ci a pu être couvert grâce à des ressources de trésorerie mobilisées à hauteur de 2 247,8 milliards, qui ont permis également d’assurer le service de la dette, notamment un amortissement de 1 331,2 milliards. Le Fonds national de retraite a, quant à lui, dégagé un excédent de 13,2 milliards. Du côté des organismes publics, les 160 entités suivies ont affiché un faible niveau d’absorption de leurs crédits, à 29,9 %, avec un encours de dette de 820,3 milliards, essentiellement composé d’emprunts bancaires.

Ce bilan semestriel souligne à la fois la performance des régies financières et les fragilités persistantes. La croissance reste fortement dépendante des hydrocarbures, tandis que les investissements publics peinent à décoller et que la mobilisation des dons extérieurs demeure limitée. Selon la Banque africaine de développement (BAD), le Sénégal devra poursuivre ses efforts pour relever ces défis budgétaires, malgré une conjoncture économique globalement favorable.

 

Source : Senego

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Le secteur des hydrocarbures sénégalais continue d’afficher des performances remarquables.

Hydrocarbures : le Sénégal franchit de nouveaux caps avec Sangomar et GTA Le secteur énergétique

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Hydrocarbures : le Sénégal franchit de nouveaux caps avec Sangomar et GTA

Le secteur énergétique sénégalais poursuit son ascension. Sur le site offshore de Sangomar, opéré par l’australien Woodside en partenariat avec la société nationale Petrosen, trois cargaisons de pétrole brut – codées SAN034, SAN035 et SAN036 – ont quitté le port au cours du mois écoulé. Elles totalisent à elles seules 2,9 millions de barils, écoulés sur les marchés internationaux.

La production a d’ailleurs atteint un niveau record au deuxième trimestre 2025, avec 9,63 millions de barils extraits. De quoi conforter les projections annuelles, qui tablent sur 30,53 millions de barils pour l’année en cours. Ce rythme confirme la montée en puissance de Sangomar, situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar, et son rôle stratégique dans la nouvelle carte énergétique du pays.

Parallèlement, le projet gazier transfrontalier GTA (Grand Tortue Ahmeyim), conduit par le Sénégal et la Mauritanie en partenariat avec BP et Kosmos Energy, a lui aussi franchi une étape décisive. En juin, deux cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL), codées GTA_2025_003 et GTA_2025_004, ont été livrées pour un volume cumulé de 0,33 million de mètres cubes.

Ces premières exportations s’inscrivent dans la phase de mise en service de l’unité flottante de liquéfaction (FLNG), inaugurée en début d’année. L’objectif est désormais d’atteindre progressivement un rythme de production stable et croissant, afin d’ancrer durablement le Sénégal et la Mauritanie parmi les nouveaux acteurs de l’énergie mondiale.

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Production de Sangomar 07/2025

Transparence : Rapport de production Sangomar et GTA – Juillet 2025 Sangomar : Au cours

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Transparence : Rapport de production Sangomar et GTA – Juillet 2025

Sangomar : Au cours du mois de juillet 2025, trois cargaisons de pétrole brut, identifiées sous les références SAN037, SAN038 et SAN039, ont été expédiées et commercialisées sur le marché international, pour un volume total de 2,98 millions de barils. Les prévisions annuelles de production demeurent inchangées, avec un objectif de 30,53 millions de barils pour l’ensemble de l’année.

GTA : Dans le même temps, deux cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL), référencées GTA_2025_005 et GTA_2025_006, ont été finalisées, représentant un volume cumulé de 336 961 mètres cubes. Les opérations de mise en service des installations à bord du FPSO se poursuivent, avec pour objectif une montée progressive en capacité de production.

Ce rapport de production a été publié avec la participation des autorités et partenaires clés : Birame Souleye Diop, Présidence de la République du Sénégal, Primature, ITIE Sénégal, Publiez Ce Que Vous Payez/Sénégal, Woodside Senegal, Groupe Petrosen, Petrosen Trading & Services, GES-Petrogaz.

Source : Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines

#Transparence #Sangomar #Redevabilité #ITIE #GTA #Jubjubaljubbanti

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Le pétrole, l’or noir, l’espoir sénégalais

Pétrole sénégalais en août 2025 : Entre espoir et défis, un avenir à construire Dakar,

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Pétrole sénégalais en août 2025 : Entre espoir et défis, un avenir à construire

Dakar, Sénégal – L’horizon du mois d’août 2025 s’éclaire d’un optimisme prudent pour le Sénégal, alors que le pays entre de plain-pied dans une nouvelle ère : celle de la production de ses propres ressources pétrolières et gazières. Si les premiers barils de brut, symboliquement extraits en 2024, ont marqué l’aboutissement d’années d’efforts et d’investissements colossaux, ce mois d’août révèle un tableau plus nuancé, où l’espoir des retombées économiques se mêle aux défis de la gestion et de la transparence.

La montée en puissance des plateformes

L’activité autour des gisements de Sangomar, exploités par Woodside, et de l’installation de production gazière du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), développée en partenariat avec BP, est à son apogée. Les données de production, bien que non encore officielles pour le mois d’août, laissent entrevoir une montée en puissance progressive et encourageante. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec les compagnies internationales, affirment que les plateformes opèrent avec une efficacité croissante, et les perspectives d’atteindre les objectifs de production fixés pour la fin de l’année semblent réalistes.

Cette production, qui devrait s’intensifier dans les mois à venir, est une aubaine pour l’économie sénégalaise. Elle promet non seulement de combler le déficit énergétique du pays, mais aussi de générer d’importants revenus pour l’État. Ces recettes, tant attendues, sont censées financer des projets de développement cruciaux dans des secteurs tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.

Une gestion sous le feu des projecteurs

Cependant, l’excitation autour de la production pétrolière est tempérée par un appel à la prudence et à la transparence. La société civile sénégalaise et les organisations internationales de surveillance exigent une gestion rigoureuse et irréprochable de ces ressources. La création du Fonds souverain intergénérationnel (FSI) est une initiative saluée, mais les mécanismes de son fonctionnement et de la répartition des revenus restent sous un examen minutieux.

Les questions fusent : comment ces fonds seront-ils gérés pour éviter les pièges de la “malédiction des ressources” ? Quelle sera la part des revenus allouée aux populations locales des zones d’extraction ? Et, plus fondamentalement, comment l’État s’assurera-t-il que les bénéfices profitent à l’ensemble de la nation et ne se concentrent pas entre les mains de quelques-uns ?

Le défi de la diversification

Le Sénégal se trouve à un tournant historique. Il a la chance de pouvoir capitaliser sur ses ressources naturelles, mais il doit aussi faire face au défi de la diversification de son économie. La manne pétrolière ne doit pas devenir un alibi pour délaisser les secteurs traditionnels, tels que l’agriculture ou la pêche. L’objectif est de bâtir une économie résiliente et inclusive, qui ne soit pas entièrement dépendante des fluctuations des cours mondiaux du pétrole.

En ce mois d’août 2025, le pétrole sénégalais est plus qu’une simple ressource brute ; il est un symbole d’espoir et de promesses. Mais il est aussi un miroir qui reflète les défis de la bonne gouvernance et de la vision à long terme. La manière dont le Sénégal gèrera cette nouvelle richesse déterminera si son “premier baril” sera le début d’une véritable prospérité pour tous, ou le premier acte d’une histoire plus complexe et incertaine.