Le nouveau Président élu s’est prononcé entre autres sur les bases de lacoopération entre le
Le nouveau Président élu s’est prononcé entre autres sur les bases de la
coopération entre le Sénégal et le reste du monde :
“Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires
bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il
restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui
s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et
mutuellement productive”, a-t-il dit dans une déclaration à la presse.
Je m’engage à gouverner avec humilité, dans la transparence, à
combattre la corruption à toutes les échelles” ;
Ces mots du Président élu du Sénégal sont apaisants pour les
partenaires financiers du pays au moment où le début de l’exploitation
du gaz et du pétrole est imminent avec de gros engagements desdits
partenaires.
Les estimations indiquent, pour le moment, des ressources en place de l’ordre de 1 milliard
Les estimations indiquent, pour le moment, des ressources en place de l’ordre de 1 milliard à 1,5 milliard de barils de pétrole.
Cette découverte a été faite par Groupe pétrolier italien Eni et son partenaire Petroci Holding sur le bloc CI-205.
Le Groupe pétrolier italien Eni, en partenariat avec Petroci Holding, a réalisé début mars 2024, une nouvelle découverte majeure d’hydrocarbures, dénommée CALAO, sur le bloc pétrolier Cl-205.
Le gisement CALAO, situé à environ 45 kilomètres au large des côtes, et à 120 km à l’ouest du gisement Baleine, est la deuxième plus importante découverte en Côte d’Ivoire.
Cette nouvelle découverte fait suite au forage du puits Murène-IX, d’une profondeur de 2.800 mètres à partir du fond marin, dans une tranche d’eau de 2.200 m, soit une profondeur totale de 5.000 m. Le puits a rencontré du pétrole léger, du gaz naturel et des condensats.
Ce nouveau gisement, CALAO, beaucoup plus riche en gaz naturel, devrait permettre à terme, de répondre aux besoins du pays pour la production d’électricité.
Le Groupe énergétique italien ENI a découvert, en 2021, le champ Baleine, la plus grande découverte d’hydrocarbures jamais réalisée par une compagnie pétrolière en Côte d’Ivoire, renforce les espoirs du pays en matière d’autonomie énergétique.
ENI a démarré le 27 août 2023 la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé en eaux profondes, dans le Sud-Est ivoirien. Les ressources du champ Baleine sont estimées à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et à 3.300 milliards de pieds cubes de gaz naturel.
Avec une capacité de production évaluée, en 2027, à 150.000 barils par jour, l’exploitation du gisement Baleine devrait permettre de porter la production nationale de pétrole à environ 200.000 barils par jour, contre seulement 30.000 barils par jour, aujourd’hui.
Ce gisement devrait générer en 2026 près de 200 millions de pieds cubes de gaz, pour porter la capacité nationale de production de gaz naturel à près de 430 millions de pieds cubes, contribuant ainsi à une meilleure maîtrise des intrants nécessaires à la production d’électricité.
Le président Alassane Ouattara a échangé ce jeudi 07 mars 2024, au Palais de la présidence de la République, avec M. Claudio Descalzi, PDG du Groupe ENI, une société pétrolière d’origine italienne spécialisée dans le domaine de l’exploration et de la production.
M. Claudio Descalzi a fait savoir que la découverte de ce nouveau gisement de pétrole et de gaz, associés et légers, est d’une teneur se situant entre 1 et 1,5 milliard de barils, avec une probabilité d’augmentation de ce potentiel.
Le PDG du Groupe ENI a révélé que le nouveau champ découvert va nécessiter un engagement financier se situant en 5 et 6 milliards de dollars US, comparativement au gisement ‘’Baleine’’ qui a nécessité un investissement d’environ 9 milliards de dollars US.
AP/APA
Le Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF) est une organisation internationale regroupant les principaux
Le Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF) est une organisation internationale regroupant les principaux producteurs et exportateurs de gaz naturel dans le monde. Créé en 2001, le GECF a pour mission de promouvoir la coopération entre ses membres, de faciliter le dialogue sur les questions liées au gaz naturel et de défendre les intérêts communs de ses membres sur la scène mondiale.
Depuis sa création, le GECF a connu une croissance significative, passant de 6 membres fondateurs à 20 membres aujourd’hui, comprenant des pays tels que la Russie, l’Iran, le Qatar, l’Algérie et le Venezuela, entre autres. Cette expansion témoigne de l’importance croissante du gaz naturel dans le paysage énergétique mondial et de la reconnaissance de l’influence collective que ces pays exercent sur le marché mondial du gaz.
Au fil des années, le GECF est devenu un acteur clé dans le domaine de l’énergie, jouant un rôle crucial dans la stabilisation des marchés du gaz et la promotion de la sécurité énergétique. Le Forum fournit un cadre pour des discussions fructueuses sur les politiques énergétiques, la technologie gazière, le développement durable et les questions économiques liées au gaz naturel.
L’une des initiatives les plus importantes du GECF est le Gas Exporting Countries Forum Gas Research Institute (GECF-GRI), qui vise à encourager la coopération dans la recherche et le développement de technologies gazières innovantes, ainsi que dans le partage des connaissances et des meilleures pratiques entre les membres.
En outre, le GECF organise régulièrement des sommets et des conférences internationales, offrant une plate-forme pour le dialogue politique et économique entre les pays membres et les autres acteurs du secteur gazier, y compris les entreprises énergétiques, les organisations internationales et les gouvernements.
À l’heure actuelle, le GECF continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la coopération entre les pays exportateurs de gaz, dans la gestion des défis du marché mondial du gaz et dans la promotion d’un développement énergétique durable à l’échelle mondiale. En tant qu’organisation dynamique et influente, le GECF reste un pilier essentiel du paysage énergétique mondial.
La récente adhésion du Sénégal au GECF en tant que membre observateur a marqué une étape importante dans l’histoire du forum. En rejoignant les rangs des membres, le Sénégal a affirmé son engagement envers la coopération énergétique internationale et sa volonté de jouer un rôle actif dans la gestion des ressources gazières à l’échelle mondiale. Cette adhésion souligne également l’importance croissante de l’Afrique dans le paysage énergétique mondial, avec des pays comme le Sénégal émergents en tant que nouveaux acteurs dans le secteur gazier.
R.S.G
Concernant les projets pétroliers et gaziers, le Ministre du Pétrole et des Energies, Antoine Félix
Concernant les projets pétroliers et gaziers, le Ministre du Pétrole et des Energies, Antoine Félix Diome a rappelé les trois importants projets existant au Sénégal, dont GTA Grand Tortue Ahneim, en partage avec la Mauritanie. C’est d’ailleurs, dit-il, un champ qui se trouve à la frontière entre la République islamique de la Mauritanie et le Sénégal. Le taux d’exécution de ce projet à date, renseigne-t-il, est autour de 92%. Le Ministre précise que tout projet pétrolier ou gazier comporte plusieurs composantes. Le projet GTA comporte la composante sous-marine, une composante traitement et production du gaz et celle, prenant en charge l’unité, consistant à liquifier le gaz naturel.
Premier baril attendu entre mai et juillet 2024
D’après le Ministre, le gaz se transport de deux manières différentes. Soit, ce transport se fait via de grands tuyaux, appelés gazoducs. Soit, on le liquifie pour le transporter, avant de le regazifier au plus tard. La dernière composante qui concerne le hup terminal, il est possible de dire que la moyenne d’exécution de l’ensemble de ces composantes, est aujourd’hui, de 92,5%. La seule composante sur le point d’étude concerne FPSO, qui avait subi quelques avaries. D’ailleurs, il est en réparation presque achevé en Tenerives en Espagne. Le Ministre promet qu’elle devrait regagner le champ bientôt. Ce qui projette à un first gaz estimé au troisière trimestre, voire début du 4e trimestre de l’année en cours. Cela, c’est le projet GTA que le Sénégal partage avec la Mauritanie.
Il y a aussi, le projet Sangomar qui est au large des côtes sénégalaises avec un taux d’exécution d’environ 95%. Tout récemment, le 10 février passé, il y a l’arrivé de FPSO sur le champ du bloc concerné. Les travaux avancent très bien et les tubes d’amarrage branchés avec succès et la mise en tension du réseau réussie. Un premier baril est attendu entre mai et juillet de cette année.
Et, le 3e projet de Yaakar et Teranga, qui est dans le bloc de Kayar Offshore profonde. A la suite de la séparation à l’amiable avec l’opérateur BP, il y a une recomposition de l’association et l’ensemble avec Kosmos. Les discussions actuelles tournant autour de la définition d’un nouveau, sont très avancées. Conformément aux instructions du Président Macky Sall, ces discussions visent deux axes. C’est le gaz to power, destiné à la génération de l’électricité à partir de ces deux champs et le gaz à industrie, avec la construction et le développement d’unité industrielle et d’une véritable cité des Energies.
A terme, l’exploitation de ces ressources, indique-t-il, permettra d’améliorer substantiellement les conditions de vie des populations sénégalaises. Voilà, en résumé, l’objectif assigné dans l’exploitation des ressources en hydrocarbure, dans la plus grande transparence et conformément aux règles contenues dans la loi votée pour encadrer la répartition de ses recettes, entre les générations actuelles et celles à venir.
Le Sénégal admis au Forum des pays exportateurs de gaz
Le Ministre du Pétrole et des Energies, Antoine Félix Diome s’est réjoui à la suite du Chef de l’Etat, pour remercier l’ensemble des 19 pays exportateurs de gaz d’avoir admis à l’unanimité, le Sénégal. Cette admission, relève-t-il, présente plusieurs avantages pour le pays. D’abord, il permettra dans un compagnonnage fructueux, de s’apporter mutuellement l’assistance. « Si nous visitons la composition de cette organisation avec ses différents membres, nous constatons que l’échange d’expérience et le benchmaketing qui peut suivre avec l’ensemble des experts qui composent l’organisation. Nous permettrons d’abord, d’éviter des erreurs que certains pays ont eu à faire. Mais aussi, nous allons bénéficier grandement de leurs expériences et expertises. Et, cela permettra à tous les pays d’apporter un soutien dans son droit souverain sur ses ressources en gaz naturel et leur capacité à planifier et, à développer leur ressources dans la plus grande transparence et au bénéfice exclusif de leurs populations. Mais, dans un cadre respectueux des normes de l’environnement », a expliqué le Ministre du Pétrole et des Energies.
Secteur de l’électricité
Le Ministre a parlé du secteur de l’électricité. Il a rappelé qu’en 2012, le taux d’électrification rural était de 27%. En 2023, il a été porté à 61%. De l’indépendance à 2012, on ést à 27% et de 2012 à aujourd’hui, le Sénégal est à un taux de 61%. Le Ministre a insisté sur l’évolution de ce taux pour soutenir que dans le contexte mondial, une nouvelle philosophie consistant à attirer l’attention sur l’exigence de protéger la planète et l’environnement. Il a évoqué le discours du Président Sall, lors de la cérémonie d’ouverture de la dernière Cop 28, tenue à Dubai, en tant que pays africains, où vivent 600 millions parmi les 800 millions de personnes privées d’électricité dans le monde, on ne peut pas nous obliger de choisir entre la protection de l’environnement et notre développement. Les deux doivent naturellement aller ensemble. Il a été signé un accord pour amener le taux de pénétration à 41%. Cela permettra d’améliorer l’électrification rurale et garantir son objectif à l’horizon 2026.
Gaz butane, pas de pénurie
Le Ministre a précisé qu’il n’y a pas de pénurie de gaz butane. Mais, celle des bouteilles. Il a rappelé que le gaz est comme tous les autres produits des hydrocarbures. Elles sont évoluées par rapport au stock de sécurité, qui doit toujours exister au Sénégal et les autorisations d’importations, se font à partir de cette évaluation. Donc, ce qui est en pénurie aujourd’hui, est qu’on ne trouve pas dans le marché ce n’est pas le gaz butane, mais, les bouteilles de gaz.
Les problèmes sont multiples. D’abord, il l’interéchangeabilité entre les différents producteurs et la fuite de certaines bouteilles vers la sous-région. Parce que simplement, le niveau de consignation et de déconsignation est plus élevé dans ces pays qui nous entourent.
Le Sénégal bientôt à l’Opep
L’Opep c’est en cours. Au mois de juin prochain à Vienne, doit se tenir une réunion de l’Opep. L’Opep et Gicf sont deux organisations qui collaborent. Mais, après avoir acté notre adhésion dans les pays exportateurs de gaz, la procédure du Sénégal à l’Opep, est en très bonne voie. Et au mois de juillet prochain, le Sénégal devra signer la charte, devant acter son entrée dans cette importante organisation des pays exportateurs de pétrole.
Source : https://www.leral.net/Petrole-et-Gaz-du-Senegal-Antoine-Felix-Diome-Ministre-du-Petrole-et-des-Energies-expose-les-contours-et-promet-de_a362668.html
Le Sénégal, représenté par le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Felix DIOME a
Le Sénégal, représenté par le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Felix DIOME a officiellement intégré en tant que membre observateur le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) lors de la réunion ministérielle de ladite organisation qui a eu lieu ce Vendredi 01 Mars 2023 à Alger. Une étape significative qui souligne l’importance des récentes découvertes de gaz naturel.
L’adhésion du Sénégal à ce forum fondé en 2001, porte à 20 le nombre des pays membres.
Le Sénégal a récemment fait les gros titres avec la découverte de vastes gisements de gaz naturel, notamment le champ Grand Tortue Ahmeyim qu’il partage avec la Mauritanie, estimé parmi les plus importants de la région. L’exploitation de ces réserves a le potentiel de transformer radicalement l’économie sénégalaise, en fournissant une source d’énergie domestique stable, en augmentant les revenus d’exportation et en attirant les investissements étrangers.
Cette adhésion est le fruit des efforts soutenus du Sénégal pour exploiter ses ressources naturelles, notamment les importantes réserves de gaz découvertes au large de ses côtes. Ces gisements promettent de transformer le paysage énergétique sénégalais, offrant une opportunité de développement économique sans précédent, tout en contribuant à la sécurité énergétique régionale et mondiale.
«En devenant membre observateur du GECF, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers une exploitation responsable de ses ressources naturelles au profit des populations», selon le ministère du pétrole et des énergies dans son communiqué publié à l’issue de la rencontre.
R.S.G