Dakar, 19 fév (APS)-La Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) et le Bureau opérationnel de
Dakar, 19 fév (APS)-La Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) et le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE) ont signé une convention de partenariat, lundi, à Dakar, en vue de la construction d’une usine d’engrais d’un coût de 600 milliards de francs CFA.
‘’Le projet va coûter en termes d’investissement plus de 600 milliards de francs CFA’’, a déclaré l’ingénieur géologue Fary Ndao, responsable du projet pétrochimie de PETROSEN.
L’usine sera construite à Ndayane, dans la région de Thiès (ouest), et va démarrer ses activités de production en 2028-2029, selon lui.
‘’Ce projet va être cofinancé par l’État du Sénégal, à travers PETROSEN, et des partenaires privés’’, a précisé M. Ndao lors de la signature de la convention de partenariat de PETROSEN avec le BOS/PSE.
Il assure que ‘’cette usine d’engrais […] d’une capacité de 1,2 million de tonnes par an va largement satisfaire les besoins nationaux’’.
L’usine va surtout fabriquer de l’urée, ‘’un engrais entièrement importé au Sénégal et important pour l’amélioration des rendements agricoles’’, a souligné l’ingénieur géologue responsable du projet pétrochimie de PETROSEN.
La future usine va exporter ses engrais dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et la Gambie, selon Fary Ndao.
Elle va aider le Sénégal à réduire le déficit de sa balance commerciale, a-t-il dit, évaluant ses revenus commerciaux nets à ‘’près de 175 milliards de francs CFA par an’’.
‘’Nous aurons de meilleurs rendements. Là où nous utilisons 10 kilos d’urée par hectare, certains pays dont l’Inde mettent environ 110 kilos, les États-Unis 80 kilos, le Brésil 70 ou 80 kilos’’, a ajouté l’ingénieur géologue.
Ce projet d’usine ‘’va aider […] à faire la jonction entre le secteur primaire [et] le secteur industriel’’, a promis le coordonnateur du pôle chargé des impacts socioéconomiques au BOS/PSE, Baye Elimane Guèye.
Le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent va aider PETROSEN à mener les études d’impact du projet, selon M. Guèye.
Les directeurs généraux des deux structures publiques se sont réjouis de leur nouvelle collaboration et de la décision commune de construire l’usine.
‘’Ce projet extrêmement important pour le Sénégal va non seulement permettre de sécuriser notre production agricole, mais renforcer aussi notre sécurité alimentaire’’, a assuré le directeur général du BOS/PSE, El Ousseyni Kane.
Source : https://aps.sn/petrosen-et-le-bos-pse-sunissent-pour-la-construction-dune-usine-dengrais/
La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) a annoncé l’arrivé de l’Unité Flottante de Production,
La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) a annoncé l’arrivé de l’Unité Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement à savoir le FPSO Léopold Sédar Senghor samedi dernier sur le champ pétrolier de Sangomar marquant ainsi un jalon majeur dans le début de la production de cette précieuse ressource énergétique prévue pour mi-2024.
Le FPSO, conçu pour extraire, traiter et stocker le pétrole brut en mer, est une pièce maîtresse de l’infrastructure nécessaire pour exploiter efficacement les ressources pétrolières en eaux profondes. Son arrivée sur le champ pétrolier de Sangomar ouvre la voie à une production stable et continue, contribuant ainsi à stimuler l’économie locale et à accroître les revenus nationaux.
Selon Petrosen le navire d’une longueur de 372 mètres et d’une largeur de 58 mètres, avec une capacité de stockage de 1.300.000 barils, sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres, pour assurer la production d’environ 100.000 à 125.000 barils de pétrole brut par jour.
R.S.G
Dakar, 9 fév (APS) – L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal, Nazim Samadov, a exprimé, vendredi,
Dakar, 9 fév (APS) – L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal, Nazim Samadov, a exprimé, vendredi, à Dakar, la volonté des autorités de son pays de renforcer leurs liens de coopération avec le Sénégal, dans le domaine des hydrocarbures surtout.
“Il y a beaucoup de choses que l’on pourrait renforcer en termes de coopération économique. J’ai eu un entretien, hier, avec le ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal. Nous avons parlé de la possibilité de coopérer dans le domaine des hydrocarbures notamment”, a dit M. Samadov lors d’une visite à l’Agence de presse sénégalaise.
L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal et au Maroc, avec résidence à Rabat, rappelle que son pays a une grande expérience dans les hydrocarbures.
Le Sénégal, lui, s’apprête à exploiter les gisements de pétrole et de gaz découverts dans son territoire depuis une dizaine d’années.
L’Azerbaïdjan est l’un des pionniers de l’industrie pétrolière et gazière, le premier tanker ayant même été construit dans sa capitale, Bakou, selon Nazim Samadov.
“Il y a toute […] une expertise qu’on peut proposer au Sénégal, qui a découvert des gisements d’hydrocarbures. Ce sont des gisements offshores, et l’Azerbaïdjan a l’expérience de l’extraction du pétrole en mer”, a assuré l’ambassadeur azerbaïdjanais.
Son pays est également prêt à entretenir une coopération soutenue avec le Sénégal en matière de formation, a-t-il dit, promettant l’octroi de bourses d’études à des étudiants sénégalais.
“Nous avons à Bakou une académie du pétrole, qui fonctionne depuis plus de cent ans”, a rappelé M. Samadov, ajoutant que des étudiants sénégalais ont fréquenté cet établissement durant l’existence de l’Union soviétique (1917-1991).
Il a également fait part de la volonté de son pays, une ancienne république soviétique, de contribuer à la réalisation de grands projets communs au Sénégal et à d’autres pays.
L’Azerbaïdjan est le 20e pays du monde en termes de réserves mondiales prouvées de pétrole (0,4 % du total) et le 25e, concernant le gaz (0,5 % du total).
Une bonne partie de la production d’hydrocarbures azerbaïdjanaise provient de la mer Caspienne, du champ d’Azeri–Chirag–Gunashli surtout, qui représente 75 % de la production de pétrole et 45 % de la production de gaz du pays, selon des données officielles.
Source : https://aps.sn/hydrocarbures-lazerbaidjan-propose-son-expertise-aux-autorites-senegalaises/
La récente visite du président sénégalais Macky Sall en Mauritanie a attiré l’attention en raison
La récente visite du président sénégalais Macky Sall en Mauritanie a attiré l’attention en raison des retards observés dans la mise en œuvre d’un projet d’importance majeure entre les deux nations. La coopération bilatérale, particulièrement axée sur des projets d’envergure tels que le gaz naturel partagé entre le Sénégal et la Mauritanie, soulève des questions sur les retards potentiels et les décisions prises lors de cette visite cruciale.
Les Enjeux du Projet Gazier Transfrontalier
Au cœur des préoccupations, le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim représente une collaboration stratégique entre la Mauritanie et le Sénégal. Cette initiative, centrée sur l’exploitation conjointe des réserves de gaz naturel partagées, vise à stimuler le développement économique des deux nations. Cependant, des retards ont été signalés dans la mise en œuvre, suscitant des interrogations sur les causes et les solutions envisagées.
Les Enjeux du Projet Gazier Transfrontalier
Plusieurs facteurs peuvent expliquer les retards dans le projet gazier. Parmi eux, des problèmes logistiques, des défis techniques, et des négociations complexes peuvent entraîner des délais inattendus. Les aspects environnementaux et les préoccupations des communautés locales peuvent également contribuer aux retards, nécessitant une approche prudente pour assurer une exploitation responsable des ressources.
La visite de Macky Sall en Mauritanie a certainement été l’occasion de discuter des retards éventuels et de prendre des décisions stratégiques pour accélérer le projet. Les discussions bilatérales ont probablement porté sur des questions clés telles que la résolution des problèmes techniques, l’engagement des parties prenantes, et la garantie d’une mise en œuvre efficace et transparente.
La Nécessité d’une Collaboration Renforcée
Face à ces défis, une collaboration renforcée entre les gouvernements, les entreprises énergétiques impliquées, et les communautés locales devient essentielle. La transparence dans les négociations, la résolution proactive des problèmes et la prise de décisions stratégiques sont cruciales pour surmonter les retards et faire avancer le projet de manière harmonieuse.
Les retards potentiels dans le projet gazier ont des implications économiques et géopolitiques importantes pour la région. Les économies du Sénégal et de la Mauritanie dépendent en partie de la réussite de cette entreprise conjointe, et des retards pourraient affecter la confiance des investisseurs. La coopération régionale, un pilier de la stabilité en Afrique de l’Ouest, pourrait également être mise à l’épreuve.
R.S.G