Dakar, 28 déc (APS) – Le ministre du Pétrole et des Energies, Antoine-Félix Abdoulaye Diome,
Dakar, 28 déc (APS) – Le ministre du Pétrole et des Energies, Antoine-Félix Abdoulaye Diome, a révélé, jeudi, que la capacité annuelle de traitement du pétrole brut de la Société africaine de raffinage (SAR) est passée de 1, 2 à 1, 5 million de tonne en cinq ans à la faveur de la mise en œuvre du Projet d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du brut Sangomar (ACATBS).
‘’Des efforts importants ont été consentis pour arriver à ce résultat’’, a-t-il expliqué en faisant notamment allusion d’un programme ambitieux d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du pétrole brut.
S’exprimant lors d’une visite des installations de la Société africaine de raffinage et de la SENELEC, le ministre de lu Pétrole et des Energies a également évoqué l’anticipation ayant permis d’adapter l’unité industrielle au traitement du futur pétrole brut sénégalais de Sangomar’’.
Selon le ministre, ‘’toutes les caractéristiques du pétrole brut sénégalais ont été intégrées dans le cadre de ce programme dénommé ACATBS’’.
‘’Ce programme nous permettra sans difficulté, dès la sortie du premier baril, de prendre les choses en main pour l’amélioration des conditions de vie des populations’’, a-t-il déclaré.
Il assure que ‘’la SAR s’est suffisamment préparée depuis 2019 (…) afin de mettre sur le marché les quantités à la hauteur de nos besoins pour satisfaire aussi bien les demandes en termes de produits blanc (Super, gasoil ou différents gaz)’’.
La société s’est également préparée pour ‘’les autres produits dont a besoin l’industrie pour pouvoir fonctionner correctement’’, a indiqué Antoine-Félix Abdoulaye Diome.
Il a souligné qu’à partir de 2019, »cet ambitieux programme a commencé à être mis en œuvre pour recourir à une expertise locale dans le raffinage de notre pétrole brut’’.
Le ministre a annoncé que la SAR va vers un important programme d’investissement notamment en matière de sécurisation de ses infrastructures.
Pour le moment, fait-il savoir, ‘’il y a un dispositif de surveillance et une protection pour apporter des réponses en permanence en cas de difficultés’’.
Selon le ministre, ‘’les capacités de production du secteur de l’électricité ont été multipliées par trois’’.
Il s’est réjouit de la »situation actuelle reluisante » de la SAR, rappelant ‘’les grosses inquiétudes sur l’existence même » de l’entreprise »à un moment’’.
Le mnistre a également salué ‘’l’esprit d’équipe fait dans la solidarité et surtout dans une certaine cohésion au niveau de la SAR’’.
Pour Antoine Diome, cet esprit s’est matérialisé ‘’avec la signature du pacte social’’, lequel devrait permettre de travailler pendant trois ans »dans un climat de paix ».
Source APS : CS/OID/AKS
L’évolution du prix du baril de pétrole demeure une préoccupation majeure pour les acteurs mondiaux,
L’évolution du prix du baril de pétrole demeure une préoccupation majeure pour les acteurs mondiaux, qu’ils soient impliqués dans l’industrie pétrolière ou qu’ils soient consommateurs d’énergie. L’année 2024 s’annonce comme une période clé, où la géopolitique mondiale et les décisions de l’OPEP+ joueront un rôle central dans la détermination des cours du pétrole.
Les tensions géopolitiques ont traditionnellement exercé une pression à la hausse sur les prix du pétrole, et 2023 n’a pas fait exception. Des conflits au Moyen-Orient aux sanctions économiques, les événements internationaux ont eu un impact direct sur la stabilité de l’offre et ont contribué à l’incertitude sur les marchés pétroliers.
Selon Latribune.fr « en 2023, le prix du baril de pétrole Brent (en clôture) n’est jamais passé sous les 70 dollars (71,3 dollars le plus bas en juin) et n’a pas réussi à se hisser jusqu’à 95 dollars (93,2 dollars en septembre), bien loin du pic des 120 dollars atteint en juin 2022. »
L’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) continue d’exercer une influence prépondérante sur le marché pétrolier mondial. Composée des membres de l’OPEP et de partenaires extérieurs tels que la Russie, l’OPEP+ joue un rôle crucial dans la régulation de la production pour maintenir des prix stables. Les décisions de l’OPEP+ quant aux quotas de production auront un impact direct sur l’offre mondiale de pétrole et, par conséquent, sur les prix.
Alors que l’année 2023 touche à sa fin, les perspectives pour les prix du baril de pétrole restent sujettes à de multiples variables. Les acteurs du marché surveillent de près les développements géopolitiques, les décisions de l’OPEP+, la progression de la transition énergétique et les éventuels rebondissements dans la lutte contre la pandémie.
En considérant ces facteurs, plusieurs scénarios peuvent se dessiner. Une coopération étroite au sein de l’OPEP+ pourrait maintenir la stabilité des prix, tandis que des tensions géopolitiques ou des bouleversements inattendus pourraient entraîner des fluctuations brusques. La demande mondiale, fortement liée à la reprise économique, sera également un élément clé à suivre pour anticiper les évolutions des prix.
L’année 2024 promet d’être une période cruciale pour le marché pétrolier, avec des facteurs géopolitiques et les décisions de l’OPEP+ qui exerceront une influence déterminante sur le prix du baril de pétrole. Les acteurs du secteur et les observateurs du marché devront rester attentifs aux développements internationaux et aux dynamiques du marché pour anticiper au mieux les fluctuations futures des cours du pétrole.
RSG
Dans une étape cruciale de son parcours, le FPSO Léopold Sédar Senghor, joyau de l’ingénierie
Dans une étape cruciale de son parcours, le FPSO Léopold Sédar Senghor, joyau de l’ingénierie pétrolière, quitte Singapour et entame un voyage historique en direction des côtes sénégalaises, il est attendu en Février 2024.
Ce moment marque une étape significative dans le développement de l’industrie pétrolière du Sénégal et souligne l’importance stratégique de cette unité flottante.
Assemblage et Construction à Singapour
Le FPSO Léopold Sédar Senghor a été assemblé et construit avec précision dans les chantiers navals de Singapour, où l’expertise maritime de renommée mondiale a été mise à contribution. Pendant des mois, des équipes d’ingénieurs et de techniciens qualifiés ont travaillé sans relâche pour donner vie à cet énorme vaisseau flottant, équipé des dernières avancées technologiques en matière d’exploitation pétrolière en mer.
Les Caractéristiques Uniques du FPSO
Doté de caractéristiques techniques exceptionnelles, le FPSO Léopold Sédar Senghor est conçu pour opérer dans des eaux profondes, offrant une capacité de stockage considérable de pétrole brut, des installations de traitement du gaz naturel, et des systèmes de production polyvalents. Sa modularité lui permet de s’adapter aux différentes conditions de champs pétroliers, faisant de lui un acteur clé dans l’exploitation offshore.
D’une longueur de 372 mètres sur une largeur de 58 mètres, avec une capacité de stockage de 1 300 000 de barils, le navire sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres pour assurer la production d’environ 100 000 à 125 000 barils de pétrole brut par jour.
Un Voyage vers l’Indépendance Énergétique
Le départ du FPSO Léopold Sédar Senghor de Singapour annonce un nouvel horizon pour le Sénégal en matière d’indépendance énergétique. En chemin vers les côtes sénégalaises, ce géant flottant sera le fer de lance de l’exploitation des ressources pétrolières du pays et son arrivée va lancer les véritables débuts de la production.
Le FPSO Léopold Sédar Senghor représente bien plus qu’une unité flottante d’exploitation pétrolière. Il incarne l’espoir d’un avenir prometteur pour le Sénégal.
RSG
Le pays africain de l’Angola a récemment pris une décision significative qui a des implications
Le pays africain de l’Angola a récemment pris une décision significative qui a des implications profondes pour son avenir énergétique et économique : il a choisi de se retirer de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). Cette décision marque un tournant dans la relation de l’Angola avec cette organisation influente et soulève des questions sur l’impact que cela pourrait avoir sur l’industrie pétrolière du pays et sur la scène mondiale de l’énergie.
Contexte de la Décision
L’Angola a rejoint l’OPEP en 2007, cherchant à renforcer sa position sur le marché mondial du pétrole et à bénéficier des avantages liés à l’appartenance à cette organisation. Cependant, au fil des années, les dynamiques du marché ont évolué, et l’Angola a dû faire face à des défis économiques et énergétiques complexes.
Le pays a exprimé des préoccupations quant aux quotas de production imposés par l’OPEP, qui peuvent limiter sa capacité à exploiter pleinement ses réserves pétrolières et à répondre à la demande croissante sur le marché mondial. Le retrait de l’Angola de l’OPEP est donc une réponse à ces défis perçus.
Impacts Économiques pour l’Angola
Le retrait de l’Angola de l’OPEP a des implications économiques majeures. En tant que membre, le pays bénéficiait de la solidarité collective de l’organisation pour stabiliser les prix du pétrole et influencer les politiques du marché. Cependant, en se retirant, l’Angola perd cette protection collective, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux du pétrole.
D’un autre côté, le retrait de l’OPEP donne à l’Angola une plus grande flexibilité pour ajuster sa production en fonction de ses propres besoins économiques et de sa stratégie énergétique nationale. Cela pourrait ouvrir la voie à une exploration plus audacieuse et à des partenariats internationaux plus diversifiés.
Répercussions sur le Marché Mondial du Pétrole
Le départ de l’Angola de l’OPEP envoie également des ondes de choc sur la scène mondiale du pétrole. En tant que deuxième plus grand producteur de pétrole d’Afrique, l’Angola a été un acteur clé dans les négociations de l’OPEP et dans la stabilisation du marché. Son retrait pourrait influencer les dynamiques de l’OPEP et les stratégies de production à l’échelle mondiale.
Certains analystes estiment que d’autres pays pourraient suivre l’exemple de l’Angola, remettant en question la pertinence et l’efficacité de l’OPEP dans un paysage énergétique en constante évolution.
Les Prochaines Étapes pour l’Angola
La décision de l’Angola de quitter l’OPEP ouvre la porte à de nouvelles opportunités et défis. Le pays devra élaborer une stratégie claire pour maximiser ses avantages économiques tout en atténuant les risques liés à l’instabilité des prix du pétrole.
Il sera intéressant de surveiller comment l’Angola exploitera cette nouvelle liberté dans la gestion de ses ressources pétrolières et comment il s’engagera dans des partenariats internationaux pour stimuler son secteur énergétique.
En conclusion, le retrait de l’Angola de l’OPEP marque un chapitre nouveau et potentiellement transformationnel dans l’histoire de l’industrie pétrolière africaine. Les répercussions de cette décision seront scrutées attentivement par les acteurs du marché mondial et pourraient influencer la manière dont d’autres producteurs de pétrole abordent leur adhésion à des organisations internationales similaires à l’avenir.
Rama S. GUEYE
Le Sénégal est confronté à des factures d’électricité élevées, ce qui est une préoccupation majeure
Le Sénégal est confronté à des factures d’électricité élevées, ce qui est une préoccupation majeure pour de nombreux ménages. Cependant, une solution prometteuse se profile à l’horizon avec l’exploitation future du gaz. Selon Manar Fall, directeur général de Petrosen Trading & Services, cette nouvelle source d’énergie pourrait permettre de réduire de 30 à 40 % la facture d’électricité des ménages sénégalais.
Un problème persistant
La suppression de la troisième tranche du système de facturation prépayé Woyofal avait été annoncée par le ministre des Énergies et du Pétrole, Antoine Diome, dans le but de satisfaire les clients de la Senelec. Cependant, de nombreux Sénégalais estiment que cette mesure n’est pas suffisante pour répondre à leurs attentes. En effet, ils estiment que des efforts supplémentaires doivent être déployés pour réduire les coûts de l’électricité.
Le gaz : une solution prometteuse
Manar Fall affirme que le remplacement du fioul, qui représente actuellement 70 % du coût de l’électricité au Sénégal, par du gaz permettrait de réduire considérablement les factures d’électricité. En effet, en utilisant du gaz comme source d’énergie, il serait possible de réduire le prix de l’électricité de l’ordre de 30 à 40 %. Cette perspective est extrêmement encourageante pour de nombreux ménages sénégalais qui luttent pour faire face aux coûts élevés de l’électricité.
Les avantages de l’utilisation du gaz
Outre la réduction des coûts de l’électricité, l’utilisation du gaz présente de nombreux avantages. Tout d’abord, le gaz est une source d’énergie plus propre que le fioul, ce qui contribuerait à réduire l’empreinte carbone du Sénégal. Ensuite, le gaz est une ressource abondante dans le pays, ce qui garantit une disponibilité constante et une plus grande indépendance énergétique. De plus, le gaz offre la possibilité de diversifier les sources d’énergie du pays, ce qui renforce sa résilience face aux fluctuations des prix des combustibles.
Un projet ambitieux : la fabrication d’urée à partir du gaz
En plus de l’utilisation du gaz pour la production d’électricité, Manar Fall a également annoncé un projet ambitieux de fabrication d’urée à partir du gaz. Ce projet, d’une valeur de 1,5 milliard de dollars, vise à produire 1,2 million de tonnes d’urée à partir du gisement gazier de Yakaar-Teranga. L’objectif est d’approvisionner les agriculteurs sénégalais en urée afin d’améliorer leur production et de favoriser les exportations vers d’autres pays.
Les bénéfices économiques et environnementaux
La fabrication d’urée à partir du gaz présente de nombreux avantages économiques et environnementaux pour le Sénégal. Tout d’abord, cela permettrait de réduire la dépendance du pays à l’égard des importations d’urée. En produisant localement cette ressource, le Sénégal pourrait inverser la balance des paiements en exportant vers des pays tels que les États-Unis, le Brésil et d’autres pays de la sous-région. Cela aurait un impact positif sur l’économie nationale en générant des revenus supplémentaires et en créant des emplois.
De plus, la production d’urée à partir du gaz permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre associées à l’utilisation du fioul dans la production d’urée. Le gaz étant une source d’énergie plus propre, cela contribuerait à améliorer la qualité de l’air et à réduire l’impact environnemental de l’industrie agricole.
Perspectives pour l’avenir
L’exploitation du gaz représente une opportunité majeure pour le Sénégal de réduire les coûts de l’électricité et de stimuler son économie. Les bénéfices économiques et environnementaux associés à l’utilisation du gaz et à la production d’urée sont considérables. Cependant, il est essentiel de mettre en place les infrastructures nécessaires pour exploiter pleinement cette ressource et de veiller à ce que les bénéfices se répercutent sur l’ensemble de la population sénégalaise.
En conclusion, l’exploitation future du gaz offre de grandes perspectives pour le Sénégal. En réduisant les coûts de l’électricité et en favorisant la production d’urée, cette nouvelle source d’énergie contribuera à améliorer la vie des ménages sénégalais, à renforcer l’économie nationale et à préserver l’environnement. Il est donc essentiel de poursuivre les efforts pour développer cette ressource de manière durable et équitable.
Rama S. GUEYE
L’avènement de l’industrie pétrolière et gazière au Sénégal représente une opportunité majeure pour la croissance
L’avènement de l’industrie pétrolière et gazière au Sénégal représente une opportunité majeure pour la croissance économique du pays. Cependant, il comporte également des défis significatifs en termes de gestion des ressources, de protection de l’environnement et de maximisation des retombées pour la population. Les conseillers en gestion (Consultants et Experts) peuvent jouer un rôle essentiel dans la préparation de cette nouvelle ère pétrolière et gazière.
Gestion Stratégique : Les conseillers en gestion peuvent aider les entreprises pétrolières et gazières à élaborer des stratégies efficaces pour maximiser les avantages économiques tout en minimisant les risques environnementaux et sociaux. Ils peuvent également aider le gouvernement sénégalais à affiner et actualiser sa stratégie nationale pour le secteur.
Gestion des Ressources Humaines : La formation et le développement des compétences des travailleurs locaux sont cruciaux pour garantir que les avantages de l’industrie pétrolière et gazière profitent à la population sénégalaise. Les conseillers en gestion peuvent aider à concevoir des programmes de formation et de développement des talents.
Gestion de Projet : Les projets pétroliers et gaziers sont complexes et nécessitent une gestion rigoureuse pour respecter les échéances et les budgets. Les conseillers en gestion peuvent offrir leur expertise en gestion de projet pour garantir une mise en œuvre efficace.
Gestion des Parties Prenantes : Les conseillers en gestion peuvent faciliter la communication et la collaboration entre les entreprises, le gouvernement, les communautés locales et les ONG pour résoudre les problèmes liés à l’industrie pétrolière et gazière et assurer une acceptation sociale.
Gestion de la Responsabilité Sociale et Environnementale : L’industrie pétrolière et gazière a des implications environnementales et sociales importantes. Les conseillers en gestion peuvent aider à élaborer des politiques et des pratiques de responsabilité sociale et environnementale robustes.
Gestion Financière : Les conseillers en gestion peuvent contribuer à la gestion financière des revenus pétroliers et gaziers, en veillant à ce qu’ils soient gérés de manière transparente et efficace pour le bénéfice de la population.
Gestion des Risques : L’industrie pétrolière et gazière comporte des risques importants. Les conseillers en gestion peuvent aider à identifier, évaluer et gérer ces risques de manière proactive.
Gestion de la Technologie : Les avancées technologiques sont essentielles pour l’efficacité de l’industrie. Les conseillers en gestion peuvent aider à intégrer et à gérer ces technologies.
Gestion de l’Innovation : L’innovation est cruciale pour rester compétitif dans l’industrie pétrolière et gazière. Les conseillers en gestion peuvent encourager l’innovation dans les processus, les produits et les services.
Gestion de la Conformité Réglementaire : Les conseillers en gestion peuvent aider les entreprises à respecter les lois et réglementations locales et internationales, assurant ainsi une exploitation responsable.
En conclusion, les conseillers en gestion ont un rôle vital à jouer dans la préparation de l’ère pétrolière et gazière au Sénégal. Leur connaissance du contexte local, de la culture et des hommes et leur expertise peuvent contribuer à maximiser les avantages économiques, sociaux et environnementaux tout en minimisant les risques associés à cette industrie stratégique.
Babacar Ndiaye
Expert Comptable et Financier
Business Development Consultant
Project Management Professional
Associé Gérant YMF Audit & Advisory.