La situation tendue au Moyen-Orient provoque des inquiétudes concernant une éventuelle hausse des prix du pétrole. La zone concernée compte de nombreux Etats producteurs importants de pétrole qui représentent à eux seuls pas moins de 40% du pétrole consommé dans le monde. On peut citer l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Irak ou encore l’Iran. Et les doutes concernant l’approvisionnement pourraient avoir des répercussions sur les marchés mondiaux.
La guerre entre le Hamas et Israël, a soulevé de nombreuses questions concernant la probabilité d’une envolée des prix du pétrole. Notons que la guerre dans cette région a déjà fait grimper le prix du baril de pétrole de 83 dollars à 90 dollars. La banque mondiale alerte que si le conflit s’étend, le prix du pétrole pourrait augmenter de 3% à 13% et atteindre ainsi 157 dollars dans le scénario du pire.
Des scénarios moins graves ?
La Banque mondiale prévoit également deux scénarios moins sévères. Dans le premier, le prix du pétrole pourrait augmenter de 93 à 102 dollars en cas d’impact limité. Dans le second cas il pourrait grimper de 109 à 121 dollars rappelant ainsi le scénario de la guerre d’Irak en 2003.
Rama S. GUEYE